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Lot Essay
Cette charmante étude est préparatoire à un tableau plus ambitieux, Outrigger à deux, passé récemment en vente sur le marché londonien, représentant un bateau d’aviron deux de couple.
Ferdinand Gueldry entre à l’école des Beaux-Arts de Paris, à partir de 1874. Il y fréquente l’atelier couru de Jean-Léon Gérôme, qu’il assiste jusqu’en 1878. C’est à cette époque que remonte sa découverte de l’aviron, dont il devient un véritable passionné, au point d’être l’un des fondateurs, à Joinville-le-Pont, de la Société nautique de la Marne en 1876. Les rameurs de notre tableau portent d’ailleurs le maillot rayé bleu et blanc de ce club.
Il exalte, dès lors, le monde de ces nouveaux sports nautiques, inspirés des loisirs anglais. Sa fascination s’exprime à la fois dans la description quasi documentaire de la pratique sportive (des avironistes, des bateaux, des uniformes, du public) mais aussi, et surtout, dans son attention aux effets mouvants et miroitants de l’eau. Il transcrit ce fleuve, qu’il connaît bien, avec une grande liberté, par l’esquisse de quelques coups de pinceaux brossés et grâce à des teintes bleutées, directement apposées sur la préparation blanche, laissée en réserve. Se détournant du classicisme de son maître, Gueldry s’inscrit parfaitement dans ce goût impressionniste pour la peinture de plein air et pour le sujet contemporain, notamment illustré par les très belles scènes de canotage réalisées dans les mêmes années par Gustave Caillebotte.
Ferdinand Gueldry entre à l’école des Beaux-Arts de Paris, à partir de 1874. Il y fréquente l’atelier couru de Jean-Léon Gérôme, qu’il assiste jusqu’en 1878. C’est à cette époque que remonte sa découverte de l’aviron, dont il devient un véritable passionné, au point d’être l’un des fondateurs, à Joinville-le-Pont, de la Société nautique de la Marne en 1876. Les rameurs de notre tableau portent d’ailleurs le maillot rayé bleu et blanc de ce club.
Il exalte, dès lors, le monde de ces nouveaux sports nautiques, inspirés des loisirs anglais. Sa fascination s’exprime à la fois dans la description quasi documentaire de la pratique sportive (des avironistes, des bateaux, des uniformes, du public) mais aussi, et surtout, dans son attention aux effets mouvants et miroitants de l’eau. Il transcrit ce fleuve, qu’il connaît bien, avec une grande liberté, par l’esquisse de quelques coups de pinceaux brossés et grâce à des teintes bleutées, directement apposées sur la préparation blanche, laissée en réserve. Se détournant du classicisme de son maître, Gueldry s’inscrit parfaitement dans ce goût impressionniste pour la peinture de plein air et pour le sujet contemporain, notamment illustré par les très belles scènes de canotage réalisées dans les mêmes années par Gustave Caillebotte.