FRANCESCA WOODMAN (1958-1981)
ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a c… Read more
FRANCESCA WOODMAN (1958-1981)

E.2.1 (Self-Portrait with Lily), 1972-75

Details
FRANCESCA WOODMAN (1958-1981)

E.2.1 (Self-Portrait with Lily), 1972-75
tirage argentique, tiré par Franscesca Woodman
signé au crayon sur le cachet de l'Estate de la photographe (verso)
image: 15.5 x 15.7 cm. (6 1/8 x 6 1/8 in.)
feuille: 25.2 x 20.2 cm. (9 7/8 x 8 in.)
Provenance
Marian Goodman Gallery, New York
Acquis directement auprès de celle-ci par le propriétaire actuel
Exhibited
Edinbourg, Scottish National Portrait Gallery (juin-septembre); Warwirckshire, Compton Verney (septembre-décembre), The Naked Portrait, 2007
Zürich, Kunsthaus Zürich, Sinnliche Ungewisshiet - Eine Private Sammlung, juin-octobre 2015 (reproduit au catalogue d'exposition fig. 67)
Special notice
ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a commission of 5.5% inclusive of VAT of the hammer price will be charged to the buyer. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit. (Please refer to section VAT refunds)
Further details
GELATIN SILVER PRINT, PRINTED BY FRANCESCA WOODMAN; SIGNED IN PENCIL ON THE STAMPED PHOTOGRAPHER'S ESTATE CREDIT(VERSO).

Brought to you by

Elodie Morel
Elodie Morel

Lot Essay

Artiste précoce disparue trop tôt, Francesca Woodman nous a livré une œuvre saisissante d’une extrême poésie. Son sujet de prédilection : son corps, camouflé, dissimulé, mutilé et mis en scène dans des logements abandonnés et insalubres. Loin d’un narcissisme outrancier, elle incorpore son corps dans ces décors emplis d’une mélancolie chaotique. Ici, on surprend l’artiste le nez dans une fleur de lys en pot au milieu d’une pièce en désordre. Elle porte des chaussettes d’écolière. Ce corps de femme de 18 ans, difficilement assumé, s’efface dans l’atmosphère étrange de ce cliché. Ce fantôme incarne l’éphémère de son être. Elle conçoit dans ses clichés sa propre disparition. Son œuvre intime et torturé joue et se joue de l’image du corps de la femme, de son propre corps et des attributs qui lui sont dévolus. Ses clichés intégreront très vite les plus grandes collections muséales telles que celle du MoMA de New York, ou de la Tate Modern à Londres.

More from Stripped Bare: Photographs from the Collection of Thomas Koerfer

View All
View All