FRANÇOIS-ANDRÉ VINCENT (PARIS 1746 - 1816)
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FRANÇOIS-ANDRÉ VINCENT (PARIS 1746 - 1816)

Alcibiade et Socrate ou Alcibiade recevant des leçons de Socrate

Details
FRANÇOIS-ANDRÉ VINCENT (PARIS 1746 - 1816)
Alcibiade et Socrate ou Alcibiade recevant des leçons de Socrate
signé 'Vincent / f. (en bas à gauche)
huile sur toile
98,5 x 129,5 cm. (38 ¾ x 57 7/8 in.)
Provenance
Vente anonyme, galerie Charpentier (Me Rheims), Paris, 7-8 décembre 1954, n°98 ;
Vente Par suite de départ de Mme de R. et à divers…, Hôtel Drouot, Paris (Me Rheims), 4 mai 1955 ;
Vente anonyme, Enghien-les-bains, (Mes Goxe et Belaïsche), 1er février 2009, n°20, reproduit.
Literature
La Gazette de l’Hôtel Drouot, 16 janvier 2009, n°2, p. 20 (reproduit p. 77) ;
J.P. Cuzin, François André Vincent Entre Fragonard et David, Paris, 2013, p. 417, n°312 P (reproduit).
Special notice
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Further details
FRANÇOIS-ANDRÉ VINCENT, ALCIBIADES BEING TAUGHT BY SOCRATES, OIL ON CANVAS, SIGNED LOWER LEFT

Brought to you by

Astrid Centner-d’Oultremont
Astrid Centner-d’Oultremont Director Christie’s Belgium, Old Masters Specialist

Lot Essay

Notre tableau est une seconde version du tableau Alcibiade et Socrate ou Alcibiade recevant les leçons de Socrate que François-André Vincent avait présenté au Salon de 1777. La version du Salon avait par la suite rejoint la collection du peintre François-Xavier Fabre (1766-1837) qu’il légua en 1837 au musée qui porte son nom à Montpellier. Celle que nous présentons, signée, témoigne sans conteste du succès immédiat de la scène, à la fois simple et puissante. Réalisé seulement deux ans après son retour de Rome, cette composition de Vincent annonce l'inclinaison différente que prit son art après son séjour en Italie.

Alcibiade, jeune général athénien, élève de Socrate, est représenté de profil, les traits purs et réguliers, inspirés de son buste conservé au Capitole. Socrate, également peint d’après son buste antique, profère une leçon que lui souffle un daïmôn (démon), génie auquel le philosophe fait allusion dans ses dialogues. La beauté d’Alcibiade est mise en valeur par l’âge avancé de Socrate. Vincent parvient à rendre l'armure du jeune homme suivant une approche subtile et délicate, contrastant avec le majestueux drapé violet, et confirmant une nouvelle fois l'engagement réel du maître pour la peinture d'histoire, et les sujets néoclassiques en particulier.

Une troisième version, de même dimension, a refait surface sur le marché parisien en 2012 et est présentée comme une version postérieure à la nôtre par l’historien Jean-Pierre Cuzin (voir J.P. Cuzin, François André Vincent, Entre Fragonard et David, Paris, 2013, p. 417, n°313 P).

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