Lot Essay
Ce tableau représente la place Colonna à Rome avec en son centre la colonne de Marc-Aurèle, illuminée de feux de bengale sur son piédestal et sur son sommet. Ces illuminations avaient lieu tous les ans, le jour de la fête du prince Colonna, évènement dont Hubert Robert fut probablement le témoin lors de son séjour à Rome entre 1754 et 1765.
Ce type de représentations nocturnes est assez atypique dans l'oeuvre d'Hubert Robert même si plusieurs autres exemples célèbres sont connus. Ce sont ainsi les mêmes visions d'embrasements nocturnes que l'on retrouve dans L'Incendie, conservé au musée de l'Ermitage (Inv. no. 5422) ou dans Le Mausolée provisoire de Jean-Jacques Rousseau sur le bassin des Tuileries avant la translation de ses cendres au Panthéon conservé au musée Carnavalet (Inv. no. P.1438). Dans ces oeuvres, comme dans le présent tableau, Hubert Robert utilise les mêmes effets plastiques avec une composition pleine de contrastes francs entre la lumière rougeoyante et l'ombre nocturne, les embrasements se reflétant à la fois sur les façades des bâtiments et sur les fumées qui baignent la composition, emplissant la scène d'une forte intensité dramatique.
Un petit dessin au lavis de sépia par Fragonard, représentant le même sujet, a été probablement exécuté en même temps que ce tableau (A. Ananoff, L'oeuvre dessiné de Jean-Honoré Fragonard 1732-1806, Paris, 1970, vol. IV, no. 2272). Ce dessin faisait partie de la vente du 8 décembre 1917 (Paris, Hôtel Drouot, lot 40), dans laquelle se trouvait également le présent tableau. Les deux oeuvres ont été achetées par Marius Paulme. Ce dernier s'est séparé du dessin de Fragonard quelques années après avoir vendu ce tableau (vente Marius Paulme, Galerie Georges Petit, 13 mai 1929, lot 88). Le dessin de Fragonard se trouve aujourd'hui dans les collections du musée Boymans - Van Beuningen de Rotterdam (F.I.259).
Le tableau sera inclus au catalogue raisonné de l'oeuvre peint d'Hubert Robert que prépare le Wildenstein Institute (jugement fondé sur photographies).
Ce type de représentations nocturnes est assez atypique dans l'oeuvre d'Hubert Robert même si plusieurs autres exemples célèbres sont connus. Ce sont ainsi les mêmes visions d'embrasements nocturnes que l'on retrouve dans L'Incendie, conservé au musée de l'Ermitage (Inv. no. 5422) ou dans Le Mausolée provisoire de Jean-Jacques Rousseau sur le bassin des Tuileries avant la translation de ses cendres au Panthéon conservé au musée Carnavalet (Inv. no. P.1438). Dans ces oeuvres, comme dans le présent tableau, Hubert Robert utilise les mêmes effets plastiques avec une composition pleine de contrastes francs entre la lumière rougeoyante et l'ombre nocturne, les embrasements se reflétant à la fois sur les façades des bâtiments et sur les fumées qui baignent la composition, emplissant la scène d'une forte intensité dramatique.
Un petit dessin au lavis de sépia par Fragonard, représentant le même sujet, a été probablement exécuté en même temps que ce tableau (A. Ananoff, L'oeuvre dessiné de Jean-Honoré Fragonard 1732-1806, Paris, 1970, vol. IV, no. 2272). Ce dessin faisait partie de la vente du 8 décembre 1917 (Paris, Hôtel Drouot, lot 40), dans laquelle se trouvait également le présent tableau. Les deux oeuvres ont été achetées par Marius Paulme. Ce dernier s'est séparé du dessin de Fragonard quelques années après avoir vendu ce tableau (vente Marius Paulme, Galerie Georges Petit, 13 mai 1929, lot 88). Le dessin de Fragonard se trouve aujourd'hui dans les collections du musée Boymans - Van Beuningen de Rotterdam (F.I.259).
Le tableau sera inclus au catalogue raisonné de l'oeuvre peint d'Hubert Robert que prépare le Wildenstein Institute (jugement fondé sur photographies).