Lot Essay
Ces têtes d'expression ont jadis été attribuées au Pseudo van de Venne, artiste aussi appelé Maître des Tziganes et traditionnellement considéré comme hollandais. Ce n'est qu'en 1978 que Jacques Foucart a définitivement identifié le peintre comme Jan van de Venne, artiste flamand de la première moitié du XVIIème siècle, dont l'oeuvre pouvait être comparée à celle de David Teniers l'Ancien (voir J. Foucart, 'Le pseudo et le véritable Jan van de Venne, Revue du Louvre, 1978, no. 42, pp. 53-62).
Jan van de Venne devint maître à Bruxelles en 1616. Un paiement fait à sa veuve en 1651 témoigne du fait qu'il était décédé à cette date. Aussi auteur de tableaux religieux, il s'est spécialisé dans les scènes de genre et les têtes d'expression caricaturales. Le misérabilisme grinçant de ses personnages, souvent représentés de profil, ainsi que la virtuosité des effets de pâte rapprochent son oeuvre de la production précoce de Georges de la Tour. L'emploi de la lumière faisant scintiller les plis des vêtements et des rides évoque aussi les derniers maniéristes français tels que Claude Vignon ou Claude Deruet.
Des Tête de femme agée similaires à la nôtre sont conservées au Musée Rolin à Autun et au Musée des Beaux-Arts de Dijon.
Jan van de Venne devint maître à Bruxelles en 1616. Un paiement fait à sa veuve en 1651 témoigne du fait qu'il était décédé à cette date. Aussi auteur de tableaux religieux, il s'est spécialisé dans les scènes de genre et les têtes d'expression caricaturales. Le misérabilisme grinçant de ses personnages, souvent représentés de profil, ainsi que la virtuosité des effets de pâte rapprochent son oeuvre de la production précoce de Georges de la Tour. L'emploi de la lumière faisant scintiller les plis des vêtements et des rides évoque aussi les derniers maniéristes français tels que Claude Vignon ou Claude Deruet.
Des Tête de femme agée similaires à la nôtre sont conservées au Musée Rolin à Autun et au Musée des Beaux-Arts de Dijon.