Lot Essay
Lors de son premier séjour en Italie au printemps 1826 et après avoir visité Rome, Corot remonte le cours du Tibre vers le nord et les vallées sauvages de la Sabine, à partir du 10 mai avec son fidèle compagnon, le peintre et écrivain allemand, Johan Karl Bähr (1801-1869). Il s’arrête tour à tour à Civita Castellana, Narni, Terni ou encore Papigno, vieux bourgs escarpés, le plus souvent entourés de ravins. Il est fasciné par les rochers emmêlés d’arbres noueux et les eaux tourbillonnantes.
Au printemps suivant, il repart en campagne et passe de nouveau à Civita Castellana en y entrainant Léon Fleury (1804-1858), son ancien camarade de l’atelier Bertin (J. Leymarie, Corot, Paris, 1992, p. 38). Deux études de Civita Castellana à la plume et encre brune et datant de 1827 illustrent à nouveau son intérêt pour les beautés de la nature avec ces mêmes rochers envahis de végétation (musée du Louvre, inv. RF3405, RF 4026 ; Corot, le génie du trait, cat. exp., Paris, Bibliothèque nationale de France, 1996, n° 120, 121) puis une huile sur papier de facture et de sujet similaire, conservée au Nationalmuseum de Stockholm (inv. NM 2060 ; Corot, cat. exp., Paris, Galeries nationales du Grand Palais, Ottawa, Musée des beaux-arts du Canada, New York, The Metropolitan Museum of Art, 1996-1997, p. 112, sous le n° 23). Exercice indispensable du paysagiste, ces études de rochers sont recommandées depuis Roger de Piles dans son Cours de peinture par principe en 1708 puis confirmées par les différents écrits de Pierre-Henri de Valenciennes sur le paysage en 1799. Dans le cas de Corot, elles ‘ne doivent pas être perçues comme des recherches créatrices aboutissant à des tableaux achevés, mais comme de simples exercices que l’on garde dans le porte-feuille pour les consulter et en faire son profit dans l’occasion’ (Valenciennes, cité dans op. cit., 1996-1997).
Au printemps suivant, il repart en campagne et passe de nouveau à Civita Castellana en y entrainant Léon Fleury (1804-1858), son ancien camarade de l’atelier Bertin (J. Leymarie, Corot, Paris, 1992, p. 38). Deux études de Civita Castellana à la plume et encre brune et datant de 1827 illustrent à nouveau son intérêt pour les beautés de la nature avec ces mêmes rochers envahis de végétation (musée du Louvre, inv. RF3405, RF 4026 ; Corot, le génie du trait, cat. exp., Paris, Bibliothèque nationale de France, 1996, n° 120, 121) puis une huile sur papier de facture et de sujet similaire, conservée au Nationalmuseum de Stockholm (inv. NM 2060 ; Corot, cat. exp., Paris, Galeries nationales du Grand Palais, Ottawa, Musée des beaux-arts du Canada, New York, The Metropolitan Museum of Art, 1996-1997, p. 112, sous le n° 23). Exercice indispensable du paysagiste, ces études de rochers sont recommandées depuis Roger de Piles dans son Cours de peinture par principe en 1708 puis confirmées par les différents écrits de Pierre-Henri de Valenciennes sur le paysage en 1799. Dans le cas de Corot, elles ‘ne doivent pas être perçues comme des recherches créatrices aboutissant à des tableaux achevés, mais comme de simples exercices que l’on garde dans le porte-feuille pour les consulter et en faire son profit dans l’occasion’ (Valenciennes, cité dans op. cit., 1996-1997).