JEAN-BAPTISTE CAMILLE COROT (PARIS 1796-1875)
JEAN-BAPTISTE CAMILLE COROT (PARIS 1796-1875)

Bosquet d'arbres parmi les rochers à Civita Castellana

Details
JEAN-BAPTISTE CAMILLE COROT (PARIS 1796-1875)
Bosquet d'arbres parmi les rochers à Civita Castellana
huile sur papier marouflé sur toile, monté sur châssis
40,5 x 31,5 cm (15 3/4 x 12 1/4 in.)
Provenance
Cachet de cire 'vente Corot' (L. 3905) (verso du châssis) et tampon d'atelier de l'artiste (L. 460) ; probablement sa vente, Paris, Hôtel Drouot, Paris, 26 mai 1875 et jours suivants, lot 270 'A Civita Castellana ; arbre au milieu de rochers'. Galerie Claude Bernard, Paris, avec numéro d'inventaire 'S. 5268' (sur une étiquette, verso du châssis).
Galerie Schmit, Paris.
Literature
A. Robaut, L'Œuvre de Corot : catalogue raisonné et illustré, Paris, 1965, p. 50, n° 134.
Post lot text
JEAN-BAPTISTE CAMILLE COROT, CIVITA CASTELLANA, OIL ON PAPER, LAID DOWN ON CANVAS

During his first stay in Italy in spring 1826 and after visiting Rome, Corot went up the Tiber to the north and the valleys of the Sabine hills, starting on 10 May with his faithful journeyman, the German painter and writer Johan Karl Bähr (1801-1869). He stopped at the steep old towns Civita Castellana, Narni, Terni and Papigno, mostly surrounded by ravines. He was fascinated by the rocks tangled with gnarled trees and the swirling waters.
The following spring, he went back to the countryside and passed again through Civita Castellana with Léon Fleury (1804-1858), his former comrade from the workshop of Jean-Victor Bertin (J. Leymarie, Corot, Paris, 1992, p. 38). Two studies of Civita Castellana in pen and brown ink at the Louvre, dating from 1827, illustrate his interest in the beauty of nature of the site (inv. RF3405, RF 4026; see Corot, le génie du trait, exhib. cat., Paris, Bibliothèque Nationale de France, 1996, nos. 120, 121). This also applies to an oil on paper at the Nationalmuseum in Stockholm (inv. NM 2060; see Corot, exhib. cat., Paris, Galeries Nationales du Grand Palais, Ottawa, National Gallery of Canada, and New York, The Metropolitan Museum of Art, 1996-1997, under no. 23). These rock studies were considered essential for landscape painters, and already in 1708 recommended by Roger de Piles in his Cours de peinture par principe, and repeated in later writings, including Pierre-Henri de Valenciennes in 1799. In Corot’s case, they ‘should not be seen as studies leading to finished paintings,’ but as simple exercises ‘that one keeps in one’s portfolio for consultation and to make use of them on occasion’ (Valenciennes, quoted in Paris, 1996-1997, op. cit.).

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Hélène Rihal
Hélène Rihal Head of Department

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Lot Essay

Lors de son premier séjour en Italie au printemps 1826 et après avoir visité Rome, Corot remonte le cours du Tibre vers le nord et les vallées sauvages de la Sabine, à partir du 10 mai avec son fidèle compagnon, le peintre et écrivain allemand, Johan Karl Bähr (1801-1869). Il s’arrête tour à tour à Civita Castellana, Narni, Terni ou encore Papigno, vieux bourgs escarpés, le plus souvent entourés de ravins. Il est fasciné par les rochers emmêlés d’arbres noueux et les eaux tourbillonnantes.

Au printemps suivant, il repart en campagne et passe de nouveau à Civita Castellana en y entrainant Léon Fleury (1804-1858), son ancien camarade de l’atelier Bertin (J. Leymarie, Corot, Paris, 1992, p. 38). Deux études de Civita Castellana à la plume et encre brune et datant de 1827 illustrent à nouveau son intérêt pour les beautés de la nature avec ces mêmes rochers envahis de végétation (musée du Louvre, inv. RF3405, RF 4026 ; Corot, le génie du trait, cat. exp., Paris, Bibliothèque nationale de France, 1996, n° 120, 121) puis une huile sur papier de facture et de sujet similaire, conservée au Nationalmuseum de Stockholm (inv. NM 2060 ; Corot, cat. exp., Paris, Galeries nationales du Grand Palais, Ottawa, Musée des beaux-arts du Canada, New York, The Metropolitan Museum of Art, 1996-1997, p. 112, sous le n° 23). Exercice indispensable du paysagiste, ces études de rochers sont recommandées depuis Roger de Piles dans son Cours de peinture par principe en 1708 puis confirmées par les différents écrits de Pierre-Henri de Valenciennes sur le paysage en 1799. Dans le cas de Corot, elles ‘ne doivent pas être perçues comme des recherches créatrices aboutissant à des tableaux achevés, mais comme de simples exercices que l’on garde dans le porte-feuille pour les consulter et en faire son profit dans l’occasion’ (Valenciennes, cité dans op. cit., 1996-1997).
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