JEAN-LOUIS-ANDRÉ-THÉODORE GERICAULT (ROUEN 1791-1824 PARIS)

Le cuirassier attaqué

Details

JEAN-LOUIS-ANDRÉ-THÉODORE GERICAULT (ROUEN 1791-1824 PARIS)
Le cuirassier attaqué
inscrit 'Géricault' (graphite, en bas à gauche)
sanguine, plume et encre brune
16 x 20,5 cm (6 1⁄4 x 8 in.)

Provenance

P.J. Mène; sa vente, Hôtel Drouot, Paris, 20-21 février 1899, une partie de lot 76 'Combat entre quatre soldats et un dragon prussien'.
Pierre Olivier Dubaut, Paris (né en 1886) (L. 2103b).

Literature

G. Bazin, Théodore Géricault - Etude critique, Documents et Catalogue raisonné, Paris, 1989, III, n°893, p. 64, ill. p 212 'Combat d'un cavalier contre des fantassins'.

Further details

JEAN-LOUIS-ANDRÉ-THÉODORE GERICAULT, THE ATTACKED CUIRASSIER, RED CHALK, PEN AND BROWN INK
Attacked by a band of infantrymen, the cuirassier, probably Russian, is depicted on his prancing horse as he grabs the rifle of one of the two French infantrymen (Bazin, op. cit.). According to Bazin, these battles are mostly the fruit of Gericault's imagination, with the French party fighting in turn against Asians, Russians or other Europeans. The pen and brown ink treatment is softened by a light and skilful underlying red chalk sketch which allows Gericault to place the composition in a few quick strokes of chalk. Alexandre Colin also made a pen-and-ink tracing of this composition, which was included in his sale after his death at the Hôtel Drouot on 8-9 February 1876, part of lot 30 (Bazin, op. cit., III, p. 211).
We thank Philippe Grunchec for confirming the attribution after visual examination of the work.

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Lot Essay

Attaqué par une bande de fantassins, le cuirassier, sans doute russe, sur son cheval cabré a empoigné le fusil de l’un des deux fantassins français (Bazin, op. cit.). Selon Bazin, ces combats seraient le plus souvent le fruit de l’ imagination de Geriault où le parti français lutte à tour de rôle contre des orientaux, des russes ou d’autres européens. Le traitement à la plume et à l’encre brune est adouci par une légère et habile esquisse sous-jacente à la sanguine qui permet à Gericault de placer la composition en quelques coups rapides de craie. Alexandre Colin a également réalisé un calque à la plume de cette composition, passé dans sa vente après-décès à l’hôtel Drouot le 8-9 février 1876, partie du lot 30 (Bazin, op. cit., III, p. 211).
Nous remercions Philippe Grunchec d’avoir confirmé l’attribution après examen visuel de l’œuvre.

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