Lot Essay
Bien que de nombreuses œuvres de l’artiste ne soient plus connues aujourd’hui que par leurs gravures, Jean-Martial Frédou fut un éminant portraitiste de la famille royale à la seconde moitié du XVIIIe et un précieux témoin des jeunes prétendants au trône de France.
Entre 1760 et 1762, à la demande de la Dauphine, Marie-Josèphe de Saxe, il réalisa onze portraits des Enfants de France (voir Comte Doria, « Le portraitiste Frédou, Peintre du Cabinet du Roi, Premier peinture de Monsieur, extrait du Bulletin de la société de l’Histoire de l’Art français, Paris, 1950, p.15). Ces portraits furent réalisés à l’huile, au pastel ou aux trois-crayons sous forme d’études de petits formats ou de grands portraits achevés. Le grand portrait du duc de Berry, futur Louis XVI (Versailles, musée national du Château et du Trianon, inv. V.2013.16) ou les études au pastel du duc de Bourgogne (Versailles, musée national du Château, inv. no. V.2013.15), mort tragiquement peu de temps après la réalisation de son portrait par Frédou, forment un émouvant témoignage des Princes de sang enfants.
En 1774, il réalisa un large portrait de la jeune Reine de France, Marie Antoinette dont le présent tableau en est la réplique autographe. Le grand portrait en buste, certainement de format ovale, fut gravé par Louis-Jacques Cathelin (ill. 1) et immortalisa les traits de la jeune Reine. Le succès de ses portraits psychologiques et aux expressions fidèles aux modèles obligea en effet le peintre à exécuter différentes répliques de ses images de l’entourage royal, dont notre portrait en est une belle illustration. La Reine au sourire discret et au port de tête princier, le nez rebondi et le menton fin apparaît dans sa physionomie très identifiable et que sauront révéler tous les portraitistes de talent qui suivirent Frédou, Elisabeth Vigée Le Brun en particulier.
Entre 1760 et 1762, à la demande de la Dauphine, Marie-Josèphe de Saxe, il réalisa onze portraits des Enfants de France (voir Comte Doria, « Le portraitiste Frédou, Peintre du Cabinet du Roi, Premier peinture de Monsieur, extrait du Bulletin de la société de l’Histoire de l’Art français, Paris, 1950, p.15). Ces portraits furent réalisés à l’huile, au pastel ou aux trois-crayons sous forme d’études de petits formats ou de grands portraits achevés. Le grand portrait du duc de Berry, futur Louis XVI (Versailles, musée national du Château et du Trianon, inv. V.2013.16) ou les études au pastel du duc de Bourgogne (Versailles, musée national du Château, inv. no. V.2013.15), mort tragiquement peu de temps après la réalisation de son portrait par Frédou, forment un émouvant témoignage des Princes de sang enfants.
En 1774, il réalisa un large portrait de la jeune Reine de France, Marie Antoinette dont le présent tableau en est la réplique autographe. Le grand portrait en buste, certainement de format ovale, fut gravé par Louis-Jacques Cathelin (ill. 1) et immortalisa les traits de la jeune Reine. Le succès de ses portraits psychologiques et aux expressions fidèles aux modèles obligea en effet le peintre à exécuter différentes répliques de ses images de l’entourage royal, dont notre portrait en est une belle illustration. La Reine au sourire discret et au port de tête princier, le nez rebondi et le menton fin apparaît dans sa physionomie très identifiable et que sauront révéler tous les portraitistes de talent qui suivirent Frédou, Elisabeth Vigée Le Brun en particulier.