Lot Essay
Cf. : Intérieurs au Salon des Artistes Décorateurs 1931, pl. 14 pour une vue in situ du modèle dans la Rotonde Jean Goujon
Le XXIe Salon des Artistes Décorateurs, dans Mobilier & Décoration, 1931, p. 301 pour une autre vue dans la Rotonde Jean Goujon
Yvonne Brunhamer et Suzanne Tise, French Decorative Art-The Société des Artistes Décorateurs 1900-1942, Flammario, Paris, 1990, p. 190 pour l'illustration sus-citée
Pierre Kjellberg, Les bronzes du XIXe siècle, dictionnaire des sculpteurs, les éditions de l'amateur, Paris, 2001, p. 89
René Jullian, Jean Bernard, Lucien Stoenesco et Pascale Grémont Gervaise, Joseph Bernard, Fondation de Coubertin, Saint-Rémy-les-Chevreuses, 1989, p. 122 et p. 299, n. 148
Florence Camard, Ruhlmann, 2009, id., p. 157 pour la photographie illustrée ci-dessus au catalogue
Les Années 25, Musée des Arts Décoratifs, 3 mars-16 mai 1966, Paris, catalogue d'exposition, p. 15 pour le modèle réduit en plâtre réalisé à la même époque, faisant partie des collections du Musée des Arts Décoratifs, Paris
Un plâtre de l'oeuvre, appelée également Jeune fille à la cruche, est exposé au Salon d'Automne de 1912 et l'année suivante à l'Armory Show de 1913, où il figure aux côtés d'oeuvres de Brancusi, Maillol et Lehmbruck.
Il sera éditée en bronze à douze exemplaires, sous le contrôle de l'artiste lui-même puis de son fils unique Jean Bernard. Seuls deux bronzes seront réalisés du vivant de Joseph Bernard : le premier par Hébrard avant 1914, non numeroté, sera acquis par l'Etat en 1917 et fait aujourd'hui partie des collections du Musée d'Orsay ; le second par Valsuani portant le n. 1, vendu par Emile-Jacques Ruhlmann à l'un de ses commanditaires, Monsieur Jacques Rodier, industriel du textile. Ruhlmann aménagera la maison de Joseph Bernard à Boulogne dès 1924. Il incorpera régulièrement par la suite les oeuvres du sculpteur dans ses réalisations, la Porteuse d'eau notamment.
Les fontes suivantes seront réalisées par divers fondeurs et se succèderont comme suit : fonte Alexis Rudier, portant le n. 2 acquise par le Musée National d'Art Contemporain de Lisbonne en 1934 ; fonte Alexis Rudier, portant le n. 3 acquise par la Galerie Nationale de Prague en 1935 ; fonte Andro, non numérotée, acquise en 1934 par le Musée de Cambrai ; fonte Andro, non numérotée, acquise en 1932 par le Musée d'Art Moderne de Venise, Ca' Pesaro ; fonte Alexis Rudier, portant le n. 6, faisant partie de la collection Ginepro à Monaco ; fonte Rudier, portant le n. 7, vendue par Leonie Bernard, veuve de l'artiste, au Docteur Debat le 23 octobre 1942 ; les quatre fontes suivantes sont numérotées sur 10 : fonte Georges Rudier portant le n. (notre lot), réalisée entre 1950 et 1970 et faisant partie de l'ancienne collection Jean Bernard, Boulogne-Billancourt ; les trois derniers numéros 8/10, 9/10 et 10/10 sont des fontes Coubertin qui se trouvent respectivement référencées dans les collections de la Ville de Reims, du LTV Center de Dallas aux Etats-Unis et dans la collection de la Fondation Coubertin.
La statue de la Porteuse d'eau a été précédée d'une étude de 54 cm. de haut, elle-même éditée en bronze. Joseph Bernard déclinera aussi ce sujet dans des versions tronquées : torse, buste, tête, corps avec ou sans tête, avec ou sans bras
Nous remercions la Fondation Coubertin pour son aide dans la rédaction de cette notice
Le XXIe Salon des Artistes Décorateurs, dans Mobilier & Décoration, 1931, p. 301 pour une autre vue dans la Rotonde Jean Goujon
Yvonne Brunhamer et Suzanne Tise, French Decorative Art-The Société des Artistes Décorateurs 1900-1942, Flammario, Paris, 1990, p. 190 pour l'illustration sus-citée
Pierre Kjellberg, Les bronzes du XIXe siècle, dictionnaire des sculpteurs, les éditions de l'amateur, Paris, 2001, p. 89
René Jullian, Jean Bernard, Lucien Stoenesco et Pascale Grémont Gervaise, Joseph Bernard, Fondation de Coubertin, Saint-Rémy-les-Chevreuses, 1989, p. 122 et p. 299, n. 148
Florence Camard, Ruhlmann, 2009, id., p. 157 pour la photographie illustrée ci-dessus au catalogue
Les Années 25, Musée des Arts Décoratifs, 3 mars-16 mai 1966, Paris, catalogue d'exposition, p. 15 pour le modèle réduit en plâtre réalisé à la même époque, faisant partie des collections du Musée des Arts Décoratifs, Paris
Un plâtre de l'oeuvre, appelée également Jeune fille à la cruche, est exposé au Salon d'Automne de 1912 et l'année suivante à l'Armory Show de 1913, où il figure aux côtés d'oeuvres de Brancusi, Maillol et Lehmbruck.
Il sera éditée en bronze à douze exemplaires, sous le contrôle de l'artiste lui-même puis de son fils unique Jean Bernard. Seuls deux bronzes seront réalisés du vivant de Joseph Bernard : le premier par Hébrard avant 1914, non numeroté, sera acquis par l'Etat en 1917 et fait aujourd'hui partie des collections du Musée d'Orsay ; le second par Valsuani portant le n. 1, vendu par Emile-Jacques Ruhlmann à l'un de ses commanditaires, Monsieur Jacques Rodier, industriel du textile. Ruhlmann aménagera la maison de Joseph Bernard à Boulogne dès 1924. Il incorpera régulièrement par la suite les oeuvres du sculpteur dans ses réalisations, la Porteuse d'eau notamment.
Les fontes suivantes seront réalisées par divers fondeurs et se succèderont comme suit : fonte Alexis Rudier, portant le n. 2 acquise par le Musée National d'Art Contemporain de Lisbonne en 1934 ; fonte Alexis Rudier, portant le n. 3 acquise par la Galerie Nationale de Prague en 1935 ; fonte Andro, non numérotée, acquise en 1934 par le Musée de Cambrai ; fonte Andro, non numérotée, acquise en 1932 par le Musée d'Art Moderne de Venise, Ca' Pesaro ; fonte Alexis Rudier, portant le n. 6, faisant partie de la collection Ginepro à Monaco ; fonte Rudier, portant le n. 7, vendue par Leonie Bernard, veuve de l'artiste, au Docteur Debat le 23 octobre 1942 ; les quatre fontes suivantes sont numérotées sur 10 : fonte Georges Rudier portant le n. (notre lot), réalisée entre 1950 et 1970 et faisant partie de l'ancienne collection Jean Bernard, Boulogne-Billancourt ; les trois derniers numéros 8/10, 9/10 et 10/10 sont des fontes Coubertin qui se trouvent respectivement référencées dans les collections de la Ville de Reims, du LTV Center de Dallas aux Etats-Unis et dans la collection de la Fondation Coubertin.
La statue de la Porteuse d'eau a été précédée d'une étude de 54 cm. de haut, elle-même éditée en bronze. Joseph Bernard déclinera aussi ce sujet dans des versions tronquées : torse, buste, tête, corps avec ou sans tête, avec ou sans bras
Nous remercions la Fondation Coubertin pour son aide dans la rédaction de cette notice