Lot Essay
Julius Leblanc Stewart arrive à Paris en 1865 et lors des cinquante années suivantes, il fut surnommé 'le parisien de Philadelphie' et entreprit de dépeindre la vie à Paris au temps de la Belle Epoque. Au milieu des années 1880, le seul Américain qui a plus attiré l'attention des critiques lors des expositions aux Salons était John Singer Sargent. Peint en 1896, Au jardin est un superbe exemple des oeuvres par Stewart, représentant la vie de loisir des femmes de la haute société à la fin du siècle.
Stewart subit l'influence de son père, le richissime collectionneur William Hood Stewart, reconnu des deux côtés de l'Atlantique. A la fin de la guerre civile américaine, il s'installe avec sa famille à Paris et se lie d'amitié et collectionne les oeuvres de nombreux artistes contemporains. La collection de Stewart devient si célèbre que les certaines personnes en visite à Paris demandent à la voir, notamment les artistes américains tel que Julian Alden Weir.
Grace au réseau de connaissances de son père, Stewart devient un élève de Zamacoîs puis rejoint l'atelier de Jean-Léon Gérôme en mai 1873 dont il devient l'un des 'élèves adorés'. Vers 1875, Stewart emménage dans son propre atelier, près de celui de Madrazo. L'Espagnol l'influence beaucoup au niveau de la palette riche et vibrante et des superbes scènes de jeunes femmes en société. En 1878, Stewart expose pour la première fois au Salon à Paris. En 1883, son Portrait d'une dame (Collection privée), est qualifié avec enthousiasme par L'amateur d'art 'd'oeuvre la plus sensationnelle de toutes'. L'année suivante, Stewart ne faillit pas à sa réputation avec Five O'Clock Tea (Collection Iris et B. Gerald Cantor, New York), représentant la vie de loisir d'expatriés américains à Paris.
Ulrich Hiesinger décrit admirablement l'oeuvre de Stewart: "Les tableaux de la haute société parisienne qui lui valurent la célébrité en tant qu'artiste, l'ont aussi distingué des autres artistes américains, non seulement de par leur sujet mais aussi en raison de l'engagement même de l'artiste dans la vie qu'il représente." (Julius LeBlanc Stewart: American Painter of the Belle Epoque, exhibition catalogue, New York, 1998, p. 9).
Il est intéressant de noter les similitudes de ce tableau au niveau de la composition et du sujet, avec la photographie fin-de-siécle, médium qui gagnait en popularité au sein de la bourgeoisie. Le tableau de Stewart, comme les photographies, devient emblématique de cette nouvelle société dans laquelle ces élégantes ingénues exprime une nouvelle modernité.
Julius LeBlanc Stewart arrived in Paris in 1865 and for the following fifty years was known as the 'Parisian from Philadelphia' who assured his career and reputation by depicting the grand life of Belle Epoque Paris. By the mid-1880s, the only American to receive more critical attention at the Salon Exhibitions was John Singer Sargent. Painted in 1896, Au Jardin is an example of Stewart's beautifully painted works depicting the leisurely life of society women at the fin-de-siècle.
Stewart was influenced by his father, William Hood Stewart, a well-recognized collector and connoisseur on both sides of the Atlantic known for his passion for art. At the end of the Civil War he moved his family to Paris where he befriended and collected works by many contemporary artists. In fact, Stewart's collection of paintings was so well-known that visitors to Paris would ask to visit the collection, including American artists such as Julian Alden Weir.
As a result of his father's connections, Julius became a student of Zamacoîs in his early teens and then entered the atelier of Jean-Léon Gérôme in May 1873 and became one of the master's 'beloved pupils'. By the mid-1870s, Stewart moved into his own studio next to that of Madrazo and was known to have been greatly influenced by the Spaniard in his use of a rich, vibrant palette, and sumptuous scenes of young society ladies. In 1878 Stewart debuted at the Paris Salon and by 1883 his painting, Portrait of a Lady (Private collection), was enthusiastically labeled by The Art Amateur as 'the most sensational picture of all'. Stewart furthered his reputation the next year with Five O'Clock Tea(Iris and B. Gerald Cantor Collection, New York), portraying the leisured life of American expatriates in Paris.
Ulrich Hiesinger adroitly describes Stewart's oeuvre: 'The paintings of Parisian high society that earned him fame as a mature artist also distinguished him from every other American, not only for their subject matter but also for the artist's intimate involvement with the life he portrayed.' (Julius LeBlanc Stewart: American Painter of the Belle Ipoque, exhibition catalogue, New York, 1998, p. 9).
It is interesting to note the similarities of composition and subject that this painting shares with fin-de-siècle photography, a medium that was gaining increasing popularity in the fashionable set. Stewart's Au jardin, like the photographs that sought to emulate a similar vision, becomes an emblem of this new society of fashionable amorous, transcontinental, ingénues in elegant dress and engaged in a new modern lifestyle.
Stewart subit l'influence de son père, le richissime collectionneur William Hood Stewart, reconnu des deux côtés de l'Atlantique. A la fin de la guerre civile américaine, il s'installe avec sa famille à Paris et se lie d'amitié et collectionne les oeuvres de nombreux artistes contemporains. La collection de Stewart devient si célèbre que les certaines personnes en visite à Paris demandent à la voir, notamment les artistes américains tel que Julian Alden Weir.
Grace au réseau de connaissances de son père, Stewart devient un élève de Zamacoîs puis rejoint l'atelier de Jean-Léon Gérôme en mai 1873 dont il devient l'un des 'élèves adorés'. Vers 1875, Stewart emménage dans son propre atelier, près de celui de Madrazo. L'Espagnol l'influence beaucoup au niveau de la palette riche et vibrante et des superbes scènes de jeunes femmes en société. En 1878, Stewart expose pour la première fois au Salon à Paris. En 1883, son Portrait d'une dame (Collection privée), est qualifié avec enthousiasme par L'amateur d'art 'd'oeuvre la plus sensationnelle de toutes'. L'année suivante, Stewart ne faillit pas à sa réputation avec Five O'Clock Tea (Collection Iris et B. Gerald Cantor, New York), représentant la vie de loisir d'expatriés américains à Paris.
Ulrich Hiesinger décrit admirablement l'oeuvre de Stewart: "Les tableaux de la haute société parisienne qui lui valurent la célébrité en tant qu'artiste, l'ont aussi distingué des autres artistes américains, non seulement de par leur sujet mais aussi en raison de l'engagement même de l'artiste dans la vie qu'il représente." (Julius LeBlanc Stewart: American Painter of the Belle Epoque, exhibition catalogue, New York, 1998, p. 9).
Il est intéressant de noter les similitudes de ce tableau au niveau de la composition et du sujet, avec la photographie fin-de-siécle, médium qui gagnait en popularité au sein de la bourgeoisie. Le tableau de Stewart, comme les photographies, devient emblématique de cette nouvelle société dans laquelle ces élégantes ingénues exprime une nouvelle modernité.
Julius LeBlanc Stewart arrived in Paris in 1865 and for the following fifty years was known as the 'Parisian from Philadelphia' who assured his career and reputation by depicting the grand life of Belle Epoque Paris. By the mid-1880s, the only American to receive more critical attention at the Salon Exhibitions was John Singer Sargent. Painted in 1896, Au Jardin is an example of Stewart's beautifully painted works depicting the leisurely life of society women at the fin-de-siècle.
Stewart was influenced by his father, William Hood Stewart, a well-recognized collector and connoisseur on both sides of the Atlantic known for his passion for art. At the end of the Civil War he moved his family to Paris where he befriended and collected works by many contemporary artists. In fact, Stewart's collection of paintings was so well-known that visitors to Paris would ask to visit the collection, including American artists such as Julian Alden Weir.
As a result of his father's connections, Julius became a student of Zamacoîs in his early teens and then entered the atelier of Jean-Léon Gérôme in May 1873 and became one of the master's 'beloved pupils'. By the mid-1870s, Stewart moved into his own studio next to that of Madrazo and was known to have been greatly influenced by the Spaniard in his use of a rich, vibrant palette, and sumptuous scenes of young society ladies. In 1878 Stewart debuted at the Paris Salon and by 1883 his painting, Portrait of a Lady (Private collection), was enthusiastically labeled by The Art Amateur as 'the most sensational picture of all'. Stewart furthered his reputation the next year with Five O'Clock Tea(Iris and B. Gerald Cantor Collection, New York), portraying the leisured life of American expatriates in Paris.
Ulrich Hiesinger adroitly describes Stewart's oeuvre: 'The paintings of Parisian high society that earned him fame as a mature artist also distinguished him from every other American, not only for their subject matter but also for the artist's intimate involvement with the life he portrayed.' (Julius LeBlanc Stewart: American Painter of the Belle Ipoque, exhibition catalogue, New York, 1998, p. 9).
It is interesting to note the similarities of composition and subject that this painting shares with fin-de-siècle photography, a medium that was gaining increasing popularity in the fashionable set. Stewart's Au jardin, like the photographs that sought to emulate a similar vision, becomes an emblem of this new society of fashionable amorous, transcontinental, ingénues in elegant dress and engaged in a new modern lifestyle.