Kay Sage (1898-1963)
ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a c… Read more Provenant de la famille de l’artiste
Kay Sage (1898-1963)

Tumble-Weed

Details
Kay Sage (1898-1963)
Tumble-Weed
signé et daté 'Kay Sage 39' (en bas à gauche)
huile sur toile
35 x 26.6 cm.
Peint en 1939

signed and dated 'Kay Sage 39' (lower left)
oil on canvas
13 ¾ x 10 ½ in.
Painted in 1939
Provenance
Cornelia Cogswell Sage, Albany, NY (don de l'artiste, en 1940).
Henry M. Sage, New York (par descendance).
Collection particulière, Floride (par descendance).
Literature
S. Robeson Miller, The Art of Kay Sage, Washington, D.C., 1983, no. 29.
Exhibited
New York, Pierre Matisse Gallery, Kay Sage Paintings, juin 1940, no. 12.
Special notice
ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a commission of 5.5% inclusive of VAT of the hammer price will be charged to the buyer. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit. (Please refer to section VAT refunds)
Further details
Née dans une famille prospère d’Albany, dans l’état de New York, Katherine Linn (Kay) Sage connut une enfance instable, le plus souvent ballottée entre l’Europe où vivait sa mère et l’Amérique où vivait son père. Malgré un réel désir de suivre une carrière artistique, Sage emprunte une autre voie lorsqu’elle épouse, à l’âge de 25 ans, un prince italien, même si plus tard, elle se remémorera ces dix années passées au sein de la haute société romaine comme proche d’une vie vécue dans un «marais stagnant». Une heureuse rencontre en 1935 avec le poète américain Ezra Pound, son compatriote, ainsi que le sculpteur allemand Heinz Henghes l’amena à reprendre la peinture et à se réapproprier les idées progressistes de l’avant-garde dominante. Suite à sa participation à l’exposition de la Galleria del Milione de Milan en 1936, et encouragée par Henghes, Sage quitte donc brutalement son existence ennuyeuse en Italie pour s’installer à Paris. Si elle parvient à vivre tout d’abord grâce à la vente de ses bijoux de princesse, elle pratique la peinture avec sérieux. Au début de l’année 1938, elle visite l’Exposition Internationale du Surréalisme de la Galerie des Beaux-Arts, et c’est cette confrontation avec le surréalisme qui amorce un tournant nouveau dans sa peinture. La même année, Sage présente six toiles au Salon des Surindépendants, et c’est à cette occasion qu’Yves Tanguy, son futur époux, remarque son œuvre et fait part à André Breton de son enthousiasme pour ce nouveau talent.
Tumble-Weed, peint l’année qui suit l’introduction de Sage au groupe surréaliste, est caractéristique des premières œuvres de sa période parisienne. Dominée par une forme biomorphique non identifiable qui se tient devant un paysage de désert énigmatique, le présent tableau nous invite dans un univers parallèle extraterrestre. Pendant trente ans, Sage continua de développer son œuvre à la fois comme artiste surréaliste et comme poète. Elle exposera régulièrement en Amérique, particulièrement par l’intermédiaire de marchands tels que Pierre Matisse et Julien Lévy à New York, dont notamment une exposition commune avec Tanguy au Wadsworth Athenaeum d’Hartford, en 1954. Sa vie s’interrompit de façon tragique par un suicide en 1963; Pierre Matisse respecta alors ses dernières volontés de faire don des œuvres faisant partie de sa succession à des institutions américaines. C’est la raison pour laquelle ses œuvres sont si bien représentées dans des collections publiques prestigieuses à l’instar du Metropolitan Museum of Art de New York, de l’Art Institute de Chicago ou de la National Gallery of Art de Washington, et se font nettement plus rares sur le marché.

Born into a prosperous Albany NY family, Katherine Linn (Kay) Sage experienced an unsettled childhood mostly spent travelling between her mother in Europe and her father in America. Despite harboring a longing to follow an artistic career, Sage found herself on a different path when she married an Italian Prince at the age of 25. She would later recall the ten years spent amidst Roman high society as akin to living in a ‘stagnant swamp’. A fortuitous meeting in 1935 with fellow American poet Ezra Pound and the German sculptor Heinz Henghes led her to take up painting again, and to absorb the progressive ideas of the prevailing avant-garde. Following her participation in a first exhibition at the Galleria del Milione in Milan in 1936, and under Henghes’ encouragement, Sage abruptly left her tedious life in Italy for Paris. Living initially off the sale of her princess’ jewelry, Sage painted in earnest. In early 1938 she visited the Exposition Internationale du Surréalisme at the Galerie des Beaux-Arts, and this exposure to Surrealism triggered a new direction in her painting. Later that year Sage exhibited six works at the Salon des Surindépendants, and it was on this occasion that her work was noticed by Yves Tanguy, her future husband, who shared his enthusiasm for this new talent with André Breton.
Tumble-Weed, painted the year following Sage’s introduction to the surrealist group, displays many of the characteristics of Sage’s early Paris period works. Dominated by an unidentifiable biomorphic form set against an enigmatic desert landscape, a distinct sense of an alien universe prevails. For the next thirty years Sage would continue to develop her work as both a surrealist artist and poet, with exhibitions in America, notably via the dealers Pierre Matisse and Julien Levy in New York, and including a joint show with Tanguy at the Wadsworth Athenaeum in Hartford in 1954. Sage’s life ended tragically with her suicide in 1963, following which Pierre Matisse undertook her instructions to distribute the remaining paintings of her estate amongst institutions across America. For this reason, while her works are well represented in collections such as the Metropolitan Museum of Art in New York, the Art Institute in Chicago or the National Gallery of Art in Washington, remarkably few examples of her works have appeared on the public market.

Brought to you by

Valentine LEGRIS
Valentine LEGRIS

Lot Essay

Jessie Sentivan et Stephen Robeson Miller ont confirmé l'authenticité de cette œuvre.

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