Lot Essay
Cette œuvre sera incluse au catalogue raisonné en ligne de l'œuvre de Kees van Dongen actuellement en préparation par le Wildenstein Plattner Institute.
Avec des images desquelles émanent glamour et sensualité, Kees van Dongen se place en véritable chroniqueur des cercles les plus élevés de la société et du demi-monde.
Par l’utilisation d’une palette sobre et audacieuse, l'artiste nous apporte une vision sensuelle de la couleur, appliquée par petites touches isolées sur de vastes aplats. Il met ainsi l'accent sur la bidimensionnalité des formes, annonçant presque l'abstraction dans une élongation des figures et des formes. Conférant à la scène une atmosphère floue et indistincte ; les robes presque monochromes des figures se détachent du pavé clair alors que les roues du fiacre tranchent avec le chemin sombre.
La présente œuvre trahit par ailleurs l'une des préoccupations centrales de van Dongen: sa fascination pour les femmes.
Séduit par leurs charmes, il est en outre intrigué par la vie attrayante et demi-mondaine du Paris de l'époque. Le peintre choisit ainsi naturellement dans nombre de ses œuvres, à l'instar du présent tableau, de représenter les prostituées qui arpentent les rues et les lieux emblématiques de ce sujet dans la capitale.
Dans Bois de Boulogne, van Dongen tempère ces images de demi-mondaines pour créér une scène apparemment inoffensive et anodine qui conserve néanmoins une puissante ambiguïté et toute l'exubérance avec laquelle Van Dongen considérait les femmes... Lui qui affirmait que " les femmes représentent la terre et tout ce qui est réel, le feu de la vie ; l'épouse et la maîtresse ; l'incarnation de la sensualité " (cité in J. L. Ferrier, The Fauves, Le règne de la couleur, Paris, 1992, p. 149).
With images that exude glamour and sensuality, Kees van Dongen was positioned as a chronicler of the most elite circles of society and the demimonde.
Using an understated, bold palette, the artist produces a sensual vision of colour, applied in small, isolated touches on vast blocks. This emphasises the bi-dimensionality of the shapes, heralding a near-abstraction in the elongation of figures and forms. It confers on the scene a blurred, indistinct atmosphere; the almost monochromatic robes of the figures break away from the pale swathe as the wheels of the carriage contrast with the dark path.
This painting reveals one of Van Dongen’s central obsessions: his fascination with women.
He was seduced by their charms and intrigued by the appealing world of the Parisian demimonde of his day. Thus it was natural for the artist to choose, in many of his works ‒ including this one ‒ to portray the prostitutes that roamed the streets and the iconic places frequented by such society in the capital.
In Bois de Boulogne, Van Dongen tempers these images of the demimonde to create a seemingly inoffensive scene of innocence that nevertheless retains a powerful ambiguity and all the exuberance with which Von Dongen contemplated these women. He asserted that “women represent the earth and all that is real, the fire of life; the wife and the mistress; the incarnation of sensuality” (quoted in J. L. Ferrier, The Fauves, Le règne de la couleur, Paris, 1992, p. 149).
Avec des images desquelles émanent glamour et sensualité, Kees van Dongen se place en véritable chroniqueur des cercles les plus élevés de la société et du demi-monde.
Par l’utilisation d’une palette sobre et audacieuse, l'artiste nous apporte une vision sensuelle de la couleur, appliquée par petites touches isolées sur de vastes aplats. Il met ainsi l'accent sur la bidimensionnalité des formes, annonçant presque l'abstraction dans une élongation des figures et des formes. Conférant à la scène une atmosphère floue et indistincte ; les robes presque monochromes des figures se détachent du pavé clair alors que les roues du fiacre tranchent avec le chemin sombre.
La présente œuvre trahit par ailleurs l'une des préoccupations centrales de van Dongen: sa fascination pour les femmes.
Séduit par leurs charmes, il est en outre intrigué par la vie attrayante et demi-mondaine du Paris de l'époque. Le peintre choisit ainsi naturellement dans nombre de ses œuvres, à l'instar du présent tableau, de représenter les prostituées qui arpentent les rues et les lieux emblématiques de ce sujet dans la capitale.
Dans Bois de Boulogne, van Dongen tempère ces images de demi-mondaines pour créér une scène apparemment inoffensive et anodine qui conserve néanmoins une puissante ambiguïté et toute l'exubérance avec laquelle Van Dongen considérait les femmes... Lui qui affirmait que " les femmes représentent la terre et tout ce qui est réel, le feu de la vie ; l'épouse et la maîtresse ; l'incarnation de la sensualité " (cité in J. L. Ferrier, The Fauves, Le règne de la couleur, Paris, 1992, p. 149).
With images that exude glamour and sensuality, Kees van Dongen was positioned as a chronicler of the most elite circles of society and the demimonde.
Using an understated, bold palette, the artist produces a sensual vision of colour, applied in small, isolated touches on vast blocks. This emphasises the bi-dimensionality of the shapes, heralding a near-abstraction in the elongation of figures and forms. It confers on the scene a blurred, indistinct atmosphere; the almost monochromatic robes of the figures break away from the pale swathe as the wheels of the carriage contrast with the dark path.
This painting reveals one of Van Dongen’s central obsessions: his fascination with women.
He was seduced by their charms and intrigued by the appealing world of the Parisian demimonde of his day. Thus it was natural for the artist to choose, in many of his works ‒ including this one ‒ to portray the prostitutes that roamed the streets and the iconic places frequented by such society in the capital.
In Bois de Boulogne, Van Dongen tempers these images of the demimonde to create a seemingly inoffensive scene of innocence that nevertheless retains a powerful ambiguity and all the exuberance with which Von Dongen contemplated these women. He asserted that “women represent the earth and all that is real, the fire of life; the wife and the mistress; the incarnation of sensuality” (quoted in J. L. Ferrier, The Fauves, Le règne de la couleur, Paris, 1992, p. 149).