Lot Essay
'Le blanc et le noir ne sont pas pour Vieira da Silva affaire de saison, mais de lumière intérieure; les cycles de la nature cèdent le pas à sa propre nature, qu'elle disait elle-même cyclothymique. La clarté succède à l'obscurité et réciproquement sans raison autre que d'énergie personnelle, particulière à un moment donné. (...) Calme ou animée, l'obscurité imprime toujours son poids sur la composition, lui assurant ainsi un ancrage sur le support. Même lorsqu'elle permet à la transparence d'agir, elle veille à ne pas laisser l'image s'évaporer. Il en va autrement des toiles blanches'. (G. Weelen et J-F. Jaeger, Vieira da Silva, Genève, 1993, p. 347 et 351).