Maria-Helena Vieira da Silva (1908-1992)
Maria-Helena Vieira da Silva (1908-1992)

Sans titre

Details
Maria-Helena Vieira da Silva (1908-1992)
Sans titre
signé et daté 'Vieira da Silva 49' (en bas à gauche)
huile sur toile
65 x 81cm. (25 5/8 x 31 7/8in.)
Peint en 1949
Provenance
Madame Maillard, Paris.
Literature
J. Lassaigne et G. Weelen, Vieira da Silva, Paris 1978, no. 179 (illustré).
J. Lassaigne et G. Weelen, Vieira da Silva, Paris 1987 (reproduction mise à jour de l'ouvrage de 1978), no. 179 (illustré).
G. Weelen et J.-F. Jaeger, Vieira da Silva, catalogue raisonné, Genève 1994, no. 640 (illustré p. 126).
Exhibited
Hanovre, Kestner-Gesellschaft, Vieira da Silva, mars-mai 1958, no. 28. Cette exposition a également été présentée à Wuppertal au Kunst und Museumsverein et à Brême au Kunstverein.
Turin, Galleria Civica d'Arte Moderna, Museo Civico, Vieira da Silva, octobre-novembre 1964, no. 28 (illustré p. 77).
Grenoble, Musée de peinture et de sculpture, Vieira da Silva, juillet-août 1964, no. 22.
Paris, Musée National d'Art Moderne, Vieira da Silva, Peintures 1935-1969, septembre-novembre 1969, no. 15 (illustré p. 27).
Lisbonne, Galerie Sao Mamede, Vieira da Silva, juin 1970, no. 2 (illustré p. 16).

Lot Essay

Dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale, de retour de son exil au Brésil, Vieira da Silva oriente son travail vers la perspective. L'espace et la manière de traduire la vision qu'elle en a, ont toujours été une préoccupation majeure dans son oeuvre. Elle dit elle-même la perspective me passionne. Pas cette perspective scientifique, mais celle retrouvée, faite de rythme, d'une musique... Parvenir à suggérer un espace immense dans un petit morceau de toile! (Maria-Helena Vieira da Silva, citée dans G. Weelen, op. cit., p. 145).
L'oeuvre que nous présentons reprend le thème de la chambre à carreaux. L'idée de profondeur et de plans distincts est rendue par un réseau de lignes, formant carrés et losanges plus ou moins larges. Chacune de ces formes intervient à des endroits précis afin de suggérer, soit un plan frontal comme le mur que l'on devine au fond, soit des plans coupés évoquant plus directement la profondeur. La couleur ou l'absence de couleur, viennent en contrepoint, comme autant d'ombres structurant l'espace.

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