Lot Essay
Cette œuvre est enregistrée dans les Archives de Markus Raetz sous le numéro No. SIK 1606140001 et sera incluse dans le catalogue raisonné des œuvres en trois dimensions de l'artiste, actuellement en préparation par le Swiss Institute for Art Research (SIK-ISEA).
Un lièvre, dont seul le contour est sculpté en fil de fer, est assis sur une planche en bois. Il se contemple dans un miroir ovale placé devant lui. L’image qui lui est renvoyée n’est en revanche pas celle d’un animal, mais d’un homme portant un chapeau que l’on reconnaît vite : il s’agit de la silhouette caractéristique de Joseph Beuys (1921-1986). Le lièvre est indissociable de la mythologie beuysienne, revenant de façon récurrente dans son œuvre et dans ses performances publiques, notamment Symphonie sibérienne, 1er mouvement (Düsseldorf, Académie de beaux-arts, 1963) ou Comment expliquer les tableaux à un lièvre mort (Galerie Schmela, Dusseldorf, 1965). Par une prouesse optique, Markus Raetz réunit ici l’artiste et son double animal dans un jeu de miroir qui vient questionner les notions de réalité et d’identité, tout en rendant hommage à l’une des figures les plus avant-gardistes de l’art du XXe siècle.
A hare whose outline is sculpted in wire sits on a wooden plank. He observes himself in an oval mirror positioned before him. But the image reflected at him is not that of an animal, but rather that of a man wearing a hat that is easily recognisable: it is the unmistakeable silhouette of Joseph Beuys (1921-1986). The hare is central to the Beuysian universe, appearing recurrently in his body of work and in his public performances, including Siberian Symphony, First Movement (Düsseldorf, Academy of Fine Arts, 1963) and How to Explain Pictures to a Dead Hare (Schmela Gallery, Dusseldorf, 1965). With optical prowess, Markus Raetz unites the artist and his animal alter ego in a game of mirrors which questions notions of reality and identity, all while paying homage to one of the most avant-garde figures of twentieth-century art.
Un lièvre, dont seul le contour est sculpté en fil de fer, est assis sur une planche en bois. Il se contemple dans un miroir ovale placé devant lui. L’image qui lui est renvoyée n’est en revanche pas celle d’un animal, mais d’un homme portant un chapeau que l’on reconnaît vite : il s’agit de la silhouette caractéristique de Joseph Beuys (1921-1986). Le lièvre est indissociable de la mythologie beuysienne, revenant de façon récurrente dans son œuvre et dans ses performances publiques, notamment Symphonie sibérienne, 1er mouvement (Düsseldorf, Académie de beaux-arts, 1963) ou Comment expliquer les tableaux à un lièvre mort (Galerie Schmela, Dusseldorf, 1965). Par une prouesse optique, Markus Raetz réunit ici l’artiste et son double animal dans un jeu de miroir qui vient questionner les notions de réalité et d’identité, tout en rendant hommage à l’une des figures les plus avant-gardistes de l’art du XXe siècle.
A hare whose outline is sculpted in wire sits on a wooden plank. He observes himself in an oval mirror positioned before him. But the image reflected at him is not that of an animal, but rather that of a man wearing a hat that is easily recognisable: it is the unmistakeable silhouette of Joseph Beuys (1921-1986). The hare is central to the Beuysian universe, appearing recurrently in his body of work and in his public performances, including Siberian Symphony, First Movement (Düsseldorf, Academy of Fine Arts, 1963) and How to Explain Pictures to a Dead Hare (Schmela Gallery, Dusseldorf, 1965). With optical prowess, Markus Raetz unites the artist and his animal alter ego in a game of mirrors which questions notions of reality and identity, all while paying homage to one of the most avant-garde figures of twentieth-century art.