Lot Essay
Ce type de masque provient de la région sud-est de Mouila, où les individus installés au XIXe siècle étaient en étroit contact avec des groupes Tsogho. Ce qui explique peut-être la représentation d'une coiffe dite en "mortier" que l'on retrouve aussi chez les Tsogho.
Les masques noirs sont très rares, Charlotte Grand-Duffay nous a précisé qu'ils ne représentent que 6 des masques Punu sur les six cent recencés dans ses archives. On peut toutefois citer d'autres exemplaires connus tels que le masque de la collection Helena Rubinstein, dispersée en 1966 à New York sous le lot 190, acquis par la suite par Mr et Mme Lloyd Kreeger. Mais aussi celui de la collection Robert et Adrian Mnuchin reproduit dans Robbins, W.N. et Nooter, N.I., African Art in American Collections, Washington D.C., 1989, p. 355, n. 920 ainsi que le masque reproduit dans Falgayrettes-Leveau, C., et al., Masques, Musée Dapper, Paris, 1995, p. 89.
Ces masques appelés Ikawara étaient portés lors de processions nocturnes où les danseurs étaient montés sur de courtes échasses à l'inverse des masques blancs portés avec de longues échasses lors de processions ayant lieu durant la journée. Ils étaient liés à la justice coutumière symbolisée par la toque en mortier toujours recouverte de cheveux humains finement coupés et collés avec de la résine. Cette coiffe en mortier est toujours portée de nos jours par les membres de la Cour de Cassation et de la Cour des Comptes.
Les masques noirs sont très rares, Charlotte Grand-Duffay nous a précisé qu'ils ne représentent que 6 des masques Punu sur les six cent recencés dans ses archives. On peut toutefois citer d'autres exemplaires connus tels que le masque de la collection Helena Rubinstein, dispersée en 1966 à New York sous le lot 190, acquis par la suite par Mr et Mme Lloyd Kreeger. Mais aussi celui de la collection Robert et Adrian Mnuchin reproduit dans Robbins, W.N. et Nooter, N.I., African Art in American Collections, Washington D.C., 1989, p. 355, n. 920 ainsi que le masque reproduit dans Falgayrettes-Leveau, C., et al., Masques, Musée Dapper, Paris, 1995, p. 89.
Ces masques appelés Ikawara étaient portés lors de processions nocturnes où les danseurs étaient montés sur de courtes échasses à l'inverse des masques blancs portés avec de longues échasses lors de processions ayant lieu durant la journée. Ils étaient liés à la justice coutumière symbolisée par la toque en mortier toujours recouverte de cheveux humains finement coupés et collés avec de la résine. Cette coiffe en mortier est toujours portée de nos jours par les membres de la Cour de Cassation et de la Cour des Comptes.