Lot Essay
Les portraits dessinés s’avèrent plutôt rares dans l’œuvre graphique de Prud’hon et cette délicate étude de jeune fille fait office d’exception. Cette jeune fille portraiturée à l’âge de sept ans, Charlotte-Elisa-Alix-Sara, fille putative du grand homme d'état et diplomate Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (1754-1838) et de Catherine Verlée, épouse, selon le souhait de son père, son cousin germain Alexandre-Daniel, baron de Talleyrand-Périgord (1776-1839). Elle portera ainsi tout au long de sa vie le nom de Talleyrand par usage durant son enfance et par mariage ensuite.
Dans le cadre des commandes officielles impériales, outre ses portraits de Joséphine, de Marie-Louise (resté à l'état de dessin) et du roi de Rome, Prud’hon peint également, à trois reprises, le père de cette jeune fille. Le premier est au musée Carnavalet à Paris (inv. P.1065 ; S. Laveissière, Prud'hon ou le rêve de bonheur, cat. exp., Paris, galeries nationales du Grand Palais, et New York, Metropolitan Museum of Art, 1997-1998, n° 134, ill.) et le second au château de Valencay (S. Laveissière, op. cit., p. 193, fig. 134a). En 1817, Prud'hon remplacera le premier par une version en habit de ville conservé aujourd'hui au Metropolitan Museum of Art de New York (inv. 1994.190 ; voir Laveissière, op. cit., n° 135, ill.).
Il existe une copie du portrait de Charlotte de Tayllerand, de même technique et de dimensions similaires, conservée au Petit Palais et provenant du leg Pierre-Amédée Pichot en 1921 (inv. PPD 1326).
Over the course of his career, Prud’hon drew few portraits, and this exquisite study of a young girl is a notable exception. The sensitive rendering of the face contrasts with the energetic execution of the sitter’s dress. This drawing depicts seven-year-old Charlotte-Elisa-Alix-Sara, the illegitimate daughter of Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (1754-1838) and Catherine Verlée. Heeding the wishes of her father, Charlotte married Alexandre-Daniel, baron de Talleyrand-Périgord (1776-1839). She thus went by the name Talleyrand throughout her entire life, as a young girl and as a married woman.
Other than his portraits of Josephine and Marie-Louise (the latter known only from a drawing) and of the King of Rome, Prud’hon also painted three portraits of this young girl’s father. The first is now in the collection of the Musée Carnavalet in Paris (inv. P.1065; S. Laveissière, Prud'hon ou le rêve de bonheur, cat. exp., Paris, Galeries Nationales du Grand Palais, and New York, Metropolitan Museum of Art, 1997-1998, n° 134, ill.) and the second in the collection of the Château de Valencay (S. Laveissière, op. cit., p. 193, fig. 134a). In 1817, Prud'hon painted another version of the first portrait, this one with the sitter in city clothes, which is now conserved in the Metropolitan Museum of Art in New York (inv. 1994.190; see Laveissière, op. cit., n°135, ill.).
A copy of this portrait of Charlotte de Talleyrand, executed using the same technique and of similar size, was donated to the Petit Palais by Pierre-Amédée Pichot in 1921 (inv. PPD 1326).
Dans le cadre des commandes officielles impériales, outre ses portraits de Joséphine, de Marie-Louise (resté à l'état de dessin) et du roi de Rome, Prud’hon peint également, à trois reprises, le père de cette jeune fille. Le premier est au musée Carnavalet à Paris (inv. P.1065 ; S. Laveissière, Prud'hon ou le rêve de bonheur, cat. exp., Paris, galeries nationales du Grand Palais, et New York, Metropolitan Museum of Art, 1997-1998, n° 134, ill.) et le second au château de Valencay (S. Laveissière, op. cit., p. 193, fig. 134a). En 1817, Prud'hon remplacera le premier par une version en habit de ville conservé aujourd'hui au Metropolitan Museum of Art de New York (inv. 1994.190 ; voir Laveissière, op. cit., n° 135, ill.).
Il existe une copie du portrait de Charlotte de Tayllerand, de même technique et de dimensions similaires, conservée au Petit Palais et provenant du leg Pierre-Amédée Pichot en 1921 (inv. PPD 1326).
Over the course of his career, Prud’hon drew few portraits, and this exquisite study of a young girl is a notable exception. The sensitive rendering of the face contrasts with the energetic execution of the sitter’s dress. This drawing depicts seven-year-old Charlotte-Elisa-Alix-Sara, the illegitimate daughter of Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (1754-1838) and Catherine Verlée. Heeding the wishes of her father, Charlotte married Alexandre-Daniel, baron de Talleyrand-Périgord (1776-1839). She thus went by the name Talleyrand throughout her entire life, as a young girl and as a married woman.
Other than his portraits of Josephine and Marie-Louise (the latter known only from a drawing) and of the King of Rome, Prud’hon also painted three portraits of this young girl’s father. The first is now in the collection of the Musée Carnavalet in Paris (inv. P.1065; S. Laveissière, Prud'hon ou le rêve de bonheur, cat. exp., Paris, Galeries Nationales du Grand Palais, and New York, Metropolitan Museum of Art, 1997-1998, n° 134, ill.) and the second in the collection of the Château de Valencay (S. Laveissière, op. cit., p. 193, fig. 134a). In 1817, Prud'hon painted another version of the first portrait, this one with the sitter in city clothes, which is now conserved in the Metropolitan Museum of Art in New York (inv. 1994.190; see Laveissière, op. cit., n°135, ill.).
A copy of this portrait of Charlotte de Talleyrand, executed using the same technique and of similar size, was donated to the Petit Palais by Pierre-Amédée Pichot in 1921 (inv. PPD 1326).