Lot Essay
La colonne Vendôme porte le nom de Louis Joseph de Bourbon, duc de Vendôme (1654-1712), général qui s'est distingué dans de très nombreuses batailles, notamment en Flandres et en Italie. Le décret ordonnant la construction de la colonne est signé le 1er janvier 1806. Elle a pour vocation de célébrer les grandes victoires de l’empereur Napoléon et s’inspire pour cela de la célèbre colonne Trajane à Rome. 1200 canons pris à l’ennemi sont alors fondus afin de produire les 180 tonnes de bronze nécessaire à sa réalisation. En 1808 la colonne est érigée à l’emplacement de la Place des Conquêtes dessinée par l’architecte Jules Hardouin-Mansart. D’une hauteur de 45 m, elle est couronnée par une statue de l’empereur conçue par Chaudet. L’histoire de la colonne est quelque peu mouvementée. En 1870, lors de la Commune, à l’instigation de Gustave Courbet notamment, la colonne est abattue et les plaques de bronze sont récupérées. En 1873, Mac-Mahon, alors président de la République, décide de la faire reconstruire aux frais de Courbet.
Notre maquette est celle d’un projet de monument funéraire pour Napoléon sous la colonne Vendôme. En effet, à la mort de l’empereur exilé à Sainte Hélène le 5 mai 1821, la question se pose du rapatriement de sa dépouille en France. Plusieurs pétitions sont adressées à la chambre des députés demandant à ce qu’il soit inhumé selon son souhait « sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français qu’il avait tant aimé» (testament datant du 16 avril 1821). Parmi les lieux proposés pour accueillir sa dépouille on suggère la colonne Vendôme. Mais cela suppose d’importants travaux d’aménagement de la crypte sous la place et les Invalides sont alors finalement choisis.
Notre maquette est celle d’un projet de monument funéraire pour Napoléon sous la colonne Vendôme. En effet, à la mort de l’empereur exilé à Sainte Hélène le 5 mai 1821, la question se pose du rapatriement de sa dépouille en France. Plusieurs pétitions sont adressées à la chambre des députés demandant à ce qu’il soit inhumé selon son souhait « sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français qu’il avait tant aimé» (testament datant du 16 avril 1821). Parmi les lieux proposés pour accueillir sa dépouille on suggère la colonne Vendôme. Mais cela suppose d’importants travaux d’aménagement de la crypte sous la place et les Invalides sont alors finalement choisis.