Details
[QIANLONG] -- Campagne de l'ouest et du Xintsiang (1755-1759).
Album in-folio (660 x 498 mm) de 16 planches d'après les dessins de Giuseppe Castiglione, Ignatus Sichelbarth, Jean-Denis Attiret et Jean Damascene. Elles ont été gravées à l'eau-forte et au burin, entre 1767 et 1774, sous la direction de Cochin par Saint-Aubin, Le Bas, Aliamet, Prévost, De Launay, Choffard, Née et Masquelier. Demi-basane rouge du XIXe siècle (reliure légèrement frottée).
LA CÉLÈBRE SUITE COMPLÈTE DES 16 GRAVURES COMMANDÉES PAR L'EMPEREUR QIANLONG D'APRÈS LES DESSINS EXÉCUTÉS À PÉKIN AFIN DE COMMÉMORER LA CAMPAGNE D'ASIE CENTRALE (1755-1759).
L'exemplaire conservé au Cabinet des Estampes à Paris contient cette note très complète: "Suite de seize estampes représentant les conquêtes de l'Empereur de Chine, avec leurs explications.- L'année trentième de son règne, l'empereur Kien-Long donna un décret, daté du 13 juillet 1765, par lequel il ordonna qu'il serait envoyé en France seize dessins des victoires qu'il avait remportées dans le royaume de Chanagar et dans les pays mahométans voisins, pour être gravés par les plus célèbres artistes. Ce décret fut accompagné d'une lettre de recommandation du frère Joseph Castilhoni [...] La direction générale de ces gravures fut confiée à M. Cochin [...] Cet ouvrage ne fut terminé qu'en 1774, et les planches, avec cent exemplaires qu'on en tira, furent envoyées en Chine. Il n'en fut réservé qu'un très petit nombre pour la famille royale et la bibliothèque du roi, ce qui a rendu cette suite de la plus grande rareté". Pascal Torres note dans le catalogue de l'exposition exclusivement consacrée à cette suite de gravures: "La critique n'a jamais assez insisté sur cette particularité de la suite des Batailles, née de circonstances étonnantes: l'empereur Qianlong, tel un écrivain parisien du siècle des Lumières, guidé par le hasard (un lancer de dés dans la main de quelques marchands hannistes, de deux jésuites de la mission française de Chine et d'un ministre d'État français), obtint, sous le sceau de la confidentialité qui caractérisa cette complexe entreprise, le privilège de publier ses poèmes illustrés par C.N. Cochin". Les gravures, exécutées sous la direction de Cochin fils, reproduisent minutieusement les dessins faits à Pékin par les pères jésuites Damascénus, Castiglioni, Attiret et Sichelbarth. EXEMPLAIRE EXCEPTIONNEL DE CETTE COMMANDE IMPÉRIALE RÉALISÉE PAR LES PLUS GRANDS GRAVEURS FRANÇAIS DU XVIIIe SIÈCLE. SEULES QUATRE DES SEIZE PLANCHES PORTENT LA MENTION "C.N.COCHIN DIREXIT". Pascal Torres Les Batailles de l'empereur de Chine. La Gloire de Qianlong célébrée par Louis XV une commande royale d'estampes. Paris: musée du Louvre, 2009. From Beijing to Versailles. Artistic Relations between China and France. 1997.
Album in-folio (660 x 498 mm) de 16 planches d'après les dessins de Giuseppe Castiglione, Ignatus Sichelbarth, Jean-Denis Attiret et Jean Damascene. Elles ont été gravées à l'eau-forte et au burin, entre 1767 et 1774, sous la direction de Cochin par Saint-Aubin, Le Bas, Aliamet, Prévost, De Launay, Choffard, Née et Masquelier. Demi-basane rouge du XIXe siècle (reliure légèrement frottée).
LA CÉLÈBRE SUITE COMPLÈTE DES 16 GRAVURES COMMANDÉES PAR L'EMPEREUR QIANLONG D'APRÈS LES DESSINS EXÉCUTÉS À PÉKIN AFIN DE COMMÉMORER LA CAMPAGNE D'ASIE CENTRALE (1755-1759).
L'exemplaire conservé au Cabinet des Estampes à Paris contient cette note très complète: "Suite de seize estampes représentant les conquêtes de l'Empereur de Chine, avec leurs explications.- L'année trentième de son règne, l'empereur Kien-Long donna un décret, daté du 13 juillet 1765, par lequel il ordonna qu'il serait envoyé en France seize dessins des victoires qu'il avait remportées dans le royaume de Chanagar et dans les pays mahométans voisins, pour être gravés par les plus célèbres artistes. Ce décret fut accompagné d'une lettre de recommandation du frère Joseph Castilhoni [...] La direction générale de ces gravures fut confiée à M. Cochin [...] Cet ouvrage ne fut terminé qu'en 1774, et les planches, avec cent exemplaires qu'on en tira, furent envoyées en Chine. Il n'en fut réservé qu'un très petit nombre pour la famille royale et la bibliothèque du roi, ce qui a rendu cette suite de la plus grande rareté". Pascal Torres note dans le catalogue de l'exposition exclusivement consacrée à cette suite de gravures: "La critique n'a jamais assez insisté sur cette particularité de la suite des Batailles, née de circonstances étonnantes: l'empereur Qianlong, tel un écrivain parisien du siècle des Lumières, guidé par le hasard (un lancer de dés dans la main de quelques marchands hannistes, de deux jésuites de la mission française de Chine et d'un ministre d'État français), obtint, sous le sceau de la confidentialité qui caractérisa cette complexe entreprise, le privilège de publier ses poèmes illustrés par C.N. Cochin". Les gravures, exécutées sous la direction de Cochin fils, reproduisent minutieusement les dessins faits à Pékin par les pères jésuites Damascénus, Castiglioni, Attiret et Sichelbarth. EXEMPLAIRE EXCEPTIONNEL DE CETTE COMMANDE IMPÉRIALE RÉALISÉE PAR LES PLUS GRANDS GRAVEURS FRANÇAIS DU XVIIIe SIÈCLE. SEULES QUATRE DES SEIZE PLANCHES PORTENT LA MENTION "C.N.COCHIN DIREXIT". Pascal Torres Les Batailles de l'empereur de Chine. La Gloire de Qianlong célébrée par Louis XV une commande royale d'estampes. Paris: musée du Louvre, 2009. From Beijing to Versailles. Artistic Relations between China and France. 1997.
Further details
A COMPLETE SET OF THE EXCESSIVELY RARE SUITE OF 16 ENGRAVINGS COMMISSIONED BY THE EMPEROR QIANLONG TO CELEBRATE HIS MILITARY CONQUESTS