Lot Essay
Ces vases constituent un témoignage passionnant de deux des décors les plus emblématiques de Groussay, la Tente Tartare et le Théâtre de Verdure.
Le parc et ses aménagements imaginés par Beistegui, dessinés par Serebriakoff et créés par Terry vont prendre la forme d’une promenade à travers le monde. La Tente Tartare ou tente turque fait partie de ces « folies » qui attirent le plus la curiosité. Conçue en 1960, elle est édifiée en trompe l’œil fait de tôle peinte simulant draperies, lambrequins et passementerie. Inspirée de celle élevée par Gustave III de Suède en 1781 dans le parc du palais royal de Drottningholm, la tente de Groussay n’est pas rayée de rouge et de vert mais de bleu et de blanc, couleurs que l’on retrouve à l’intérieur dans les dix mille carreaux de faïence aux motifs de Delft et dans les potiches (cf. Eveline Schlumberger, Les « folies » qui métamorphosent le château de Groussay, Connaissance des arts, septembre 1963, p.p. 70 à 76).
A la tente tartare répond le Théâtre de Verdure créé par Emilio Terry en 1950. Cet espace entièrement « végétalisé » s’inscrit dans la tradition du XVIIIe siècle. La scène est entourée d’une haie dans laquelle cinq niches sont aménagées afin d’abriter des statues. Face à elle, des sièges sont disposés lors des représentations sur un parterre d’herbes entourés par deux gradins en dur.
Les potiches sont un élément phare de ce décor, elles ponctuent le voyage entre ces différentes « fabriques ».
Le parc et ses aménagements imaginés par Beistegui, dessinés par Serebriakoff et créés par Terry vont prendre la forme d’une promenade à travers le monde. La Tente Tartare ou tente turque fait partie de ces « folies » qui attirent le plus la curiosité. Conçue en 1960, elle est édifiée en trompe l’œil fait de tôle peinte simulant draperies, lambrequins et passementerie. Inspirée de celle élevée par Gustave III de Suède en 1781 dans le parc du palais royal de Drottningholm, la tente de Groussay n’est pas rayée de rouge et de vert mais de bleu et de blanc, couleurs que l’on retrouve à l’intérieur dans les dix mille carreaux de faïence aux motifs de Delft et dans les potiches (cf. Eveline Schlumberger, Les « folies » qui métamorphosent le château de Groussay, Connaissance des arts, septembre 1963, p.p. 70 à 76).
A la tente tartare répond le Théâtre de Verdure créé par Emilio Terry en 1950. Cet espace entièrement « végétalisé » s’inscrit dans la tradition du XVIIIe siècle. La scène est entourée d’une haie dans laquelle cinq niches sont aménagées afin d’abriter des statues. Face à elle, des sièges sont disposés lors des représentations sur un parterre d’herbes entourés par deux gradins en dur.
Les potiches sont un élément phare de ce décor, elles ponctuent le voyage entre ces différentes « fabriques ».