Lot Essay
Monsieur Gilbert Pétridès a confirmé l'authenticité de cette oeuvre.
Degas fit la connaissance de Suzanne Valadon en 1894, lorsqu'elle s'apprêtait à abandonner sa carrière de modèle pour celle d'artiste. Il commença aussitôt à l'encourager en lui achetant des dessins et en lui apprenant les différentes techniques de gravure, comme celle du vernis-mou. L'oeuvre ici présentée ne compte pas parmi les dix-sept dessins de Valadon qui figuraient dans la collection de Degas, mais la sévérité de son style linéaire et son effet quelque peu archaïque, renforcés par des lignes denses et noires exécutées sur une esquisse à la sanguine, reflètent les préférences de Degas. Bien que ce dessin ne soit pas dans le catalogue raisonné de Paul Pétridès (L'Oeuvre complet de Suzanne Valadon, Paris, 1971), une oeuvre très similaire y est répertoriée sous le numéro D 210.
Degas met Suzanne Valadon in 1894, when she was abandoning her career as an artist's model to become an artist herself, and he began at once to encourage her by buying her drawings and to instruct her in printmaking techniques such as soft-ground etching. The present work is not among the seventeen Valadon drawings known to have been in Degas's collection, but its severely linear style and somewhat archaic effect, reinforced by the addition of heavy black lines over an earlier sketch in sanguine, reflect his own preferences. Although it does not figure in the catalogue by Paul Pétridès (L'Oeuvre complet de Suzanne Valadon, Paris, 1971), a very similar drawing is catalogued as no. D 210.
Degas fit la connaissance de Suzanne Valadon en 1894, lorsqu'elle s'apprêtait à abandonner sa carrière de modèle pour celle d'artiste. Il commença aussitôt à l'encourager en lui achetant des dessins et en lui apprenant les différentes techniques de gravure, comme celle du vernis-mou. L'oeuvre ici présentée ne compte pas parmi les dix-sept dessins de Valadon qui figuraient dans la collection de Degas, mais la sévérité de son style linéaire et son effet quelque peu archaïque, renforcés par des lignes denses et noires exécutées sur une esquisse à la sanguine, reflètent les préférences de Degas. Bien que ce dessin ne soit pas dans le catalogue raisonné de Paul Pétridès (L'Oeuvre complet de Suzanne Valadon, Paris, 1971), une oeuvre très similaire y est répertoriée sous le numéro D 210.
Degas met Suzanne Valadon in 1894, when she was abandoning her career as an artist's model to become an artist herself, and he began at once to encourage her by buying her drawings and to instruct her in printmaking techniques such as soft-ground etching. The present work is not among the seventeen Valadon drawings known to have been in Degas's collection, but its severely linear style and somewhat archaic effect, reinforced by the addition of heavy black lines over an earlier sketch in sanguine, reflect his own preferences. Although it does not figure in the catalogue by Paul Pétridès (L'Oeuvre complet de Suzanne Valadon, Paris, 1971), a very similar drawing is catalogued as no. D 210.