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« Malgré tout, ces anagrammes – comme la plupart des œuvres surréalistes, sans doute – ne semblent jamais prêtes à livrer tout leur secret. Elles refusent de se plier à une explication rationnelle et définitive, gardent l’aura de mystère propre à l’art surréaliste. Elles sont connues pour résister à l’interprétation : leur logique interne rejette toute thématique cohérente et vise à saboter toute tentative de lecture normale. » Victoria Appelbe
ZÜRN, Unica
Details
ZÜRN, Unica
Orakel und Spektakel. Anagramm texte und Zeichnungen.
1955 – 1956
EXCEPTIONNEL RECUEIL AUTOGRAPHE DE POÈMES-ANAGRAMMES INÉDITS POUR LA PLUPART, COLLAGES ET DESSINS ORIGINAUX
RELIURE DE MONIQUE MATHIEU COMPRENANT UN COLLAGE SIGNÉ DE L’ARTISTE
In-8 (205 x 245 mm), 14 ff., (les 2 derniers ff. sont montés sur onglets)
POÈMES-ANAGRAMMES ET DESSINS à l’encre noire, rose et ocre, l’avant-dernier feuillet est une composition faite de collages. Chacun des feuillets est monogrammé au crayon par l’artiste, à l’exception du feuillet de titre. Un seul de ces poèmes-anagrammes, Es war ein Kind das wolte nie…, paraîtra dans Oracle et spectacle publié en 1967 par Georges Visa. (Minimes salissures)
RELIURE SIGNÉE DE MONIQUE MATHIEU. Box bleu nuit, portant le titre en lettre de fil de laiton tordu sur le premier plat, un cœur de box rouge mobile recouvre la partie centrale évidée du premier plat, contenant en son centre un collage de fleurs séchées sur un carton noir découpé, signé par Unica Zürn, tranche de tête rouge, un petit cœur de box rose au centre du second plat, dos lisse portant en lettre dorée le nom de l’artiste (certaines lettres de fil de laiton manquantes, coiffes légèrement frottées, charnière de l’étui partiellement fendue)
RÉFÉRENCE : Anne-Marie Dubois, Exposition Unica Zürn, Paris, 2020 ; Victoria Appelbe L'anagramme dans l'oeuvre d'Unica Zürn, 2007
Un après la publication de Hexentexte, Unica Zürn crée ces 14 compositions mêlant anagrammes et dessins à l’encre. On retrouve les motifs animaliers et monstrueux de ce premier recueil. Elle isole des membres du corps humain et les greffe en les répétant sur ces corps fantastiques. Ces combinaisons hallucinées évoquent le travail d’Hans Bellmer, qu’elle rencontre deux ans plus tôt. C’est néanmoins avec un traitement qui lui est propre qu’Unica Zürn utilise ici ses vers comme des lignes pour rythmer ces dessins chimériques réalisés à l’encre. Elle se débarrasse ici des conventions propres au livre d’artiste, où texte et image se côtoient sans se croiser, pour créer, notamment par le collage, des effets de superpositions et d’accumulations.
Orakel und Spektakel. Anagramm texte und Zeichnungen.
1955 – 1956
EXCEPTIONNEL RECUEIL AUTOGRAPHE DE POÈMES-ANAGRAMMES INÉDITS POUR LA PLUPART, COLLAGES ET DESSINS ORIGINAUX
RELIURE DE MONIQUE MATHIEU COMPRENANT UN COLLAGE SIGNÉ DE L’ARTISTE
In-8 (205 x 245 mm), 14 ff., (les 2 derniers ff. sont montés sur onglets)
POÈMES-ANAGRAMMES ET DESSINS à l’encre noire, rose et ocre, l’avant-dernier feuillet est une composition faite de collages. Chacun des feuillets est monogrammé au crayon par l’artiste, à l’exception du feuillet de titre. Un seul de ces poèmes-anagrammes, Es war ein Kind das wolte nie…, paraîtra dans Oracle et spectacle publié en 1967 par Georges Visa. (Minimes salissures)
RELIURE SIGNÉE DE MONIQUE MATHIEU. Box bleu nuit, portant le titre en lettre de fil de laiton tordu sur le premier plat, un cœur de box rouge mobile recouvre la partie centrale évidée du premier plat, contenant en son centre un collage de fleurs séchées sur un carton noir découpé, signé par Unica Zürn, tranche de tête rouge, un petit cœur de box rose au centre du second plat, dos lisse portant en lettre dorée le nom de l’artiste (certaines lettres de fil de laiton manquantes, coiffes légèrement frottées, charnière de l’étui partiellement fendue)
RÉFÉRENCE : Anne-Marie Dubois, Exposition Unica Zürn, Paris, 2020 ; Victoria Appelbe L'anagramme dans l'oeuvre d'Unica Zürn, 2007
Un après la publication de Hexentexte, Unica Zürn crée ces 14 compositions mêlant anagrammes et dessins à l’encre. On retrouve les motifs animaliers et monstrueux de ce premier recueil. Elle isole des membres du corps humain et les greffe en les répétant sur ces corps fantastiques. Ces combinaisons hallucinées évoquent le travail d’Hans Bellmer, qu’elle rencontre deux ans plus tôt. C’est néanmoins avec un traitement qui lui est propre qu’Unica Zürn utilise ici ses vers comme des lignes pour rythmer ces dessins chimériques réalisés à l’encre. Elle se débarrasse ici des conventions propres au livre d’artiste, où texte et image se côtoient sans se croiser, pour créer, notamment par le collage, des effets de superpositions et d’accumulations.
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Adrien Legendre
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