Lot Essay
Dès la fin du XVIIe siècle nous voyons apparaître une grande diversification des types de meubles mais également une véritable passion des amateurs pour les plus beaux instruments de mesure. Le règne de Louis XV permit non seulement un renouveau des formes mais également le perfectionnement des mécanismes faisant des régulateurs de véritables chefs-d’œuvre d’horlogerie. La structure de notre présent lot est très caractéristique du modèle Louis XV très souvent divisé en trois parties distinctes comprenant une base, la gaine et le mouvement. Les lignes sont fluides et mouvementées et les plus importants des régulateurs sont garnis d’une riche ornementation de bronze doré qui viennent parfaitement épouser leurs courbes. La qualité du placage de bois satiné et d’amarante ainsi que la complexité des bronzes de notre présent lot est très vraisemblablement le résultat d’une collaboration entre plusieurs grands noms de l’ébénisterie et de l’horlogerie.
Nous connaissons de ce modèle plusieurs exemplaires attestant de son succès, tous réalisés par de prestigieux ateliers. Est conservé aujourd’hui au musée des Arts et Métiers de Paris (Inv. 04148-0000) un régulateur parfaitement identique portant l’estampille de François Duhamel (1723-1801), grand spécialiste dans la fabrication des gaines d’horloges. (ill. Tardy, La pendule française dans le monde, Ier partie, Paris, 1987, p. 204, pl. XLIII). Citons également un autre exemplaire, toujours du même modèle, passé en vente à Venise en 2001 (vente Semenzato, 2 décembre 2001). Il est signé de Gudin pour l’horlogerie et de Duhamel pour la caisse.
Jean Pierre Latz (1691-1754), l’un des plus grands ébénistes du règne de Louis XV, réalisa également ce modèle de régulateur. Fournisseur d’un grand nombre de marchands-merciers mais également d’une clientèle des plus exigeante, il collabora régulièrement avec des horlogers pour lesquels il concevra plusieurs gaines de pendules dont une identique est illustrée dans l’ouvrage de Pierre Kjellberg, La pendule française du Moyen-Age au XXe siècle, p. 160, fig. A.
Nous connaissons de ce modèle plusieurs exemplaires attestant de son succès, tous réalisés par de prestigieux ateliers. Est conservé aujourd’hui au musée des Arts et Métiers de Paris (Inv. 04148-0000) un régulateur parfaitement identique portant l’estampille de François Duhamel (1723-1801), grand spécialiste dans la fabrication des gaines d’horloges. (ill. Tardy, La pendule française dans le monde, Ier partie, Paris, 1987, p. 204, pl. XLIII). Citons également un autre exemplaire, toujours du même modèle, passé en vente à Venise en 2001 (vente Semenzato, 2 décembre 2001). Il est signé de Gudin pour l’horlogerie et de Duhamel pour la caisse.
Jean Pierre Latz (1691-1754), l’un des plus grands ébénistes du règne de Louis XV, réalisa également ce modèle de régulateur. Fournisseur d’un grand nombre de marchands-merciers mais également d’une clientèle des plus exigeante, il collabora régulièrement avec des horlogers pour lesquels il concevra plusieurs gaines de pendules dont une identique est illustrée dans l’ouvrage de Pierre Kjellberg, La pendule française du Moyen-Age au XXe siècle, p. 160, fig. A.