Lot Essay
L'appellation de 'lit à la d'Artois' apparut après que le comte d'Artois eut fait construire le pavillon de Bagatelle à l'automne 1777.
Ce lit se rapproche par son décor d'une table, conservée au musée du Louvre, et dont le dessin est attribué à Bélanger ou son beau-frère Jean-Démosthène Dugourc (+ 1825) qui fut nommé Dessinateur du Garde-Meuble.
La ceinture sculptée à trois ornements c'est-à-dire laurier, perles et feuilles d'acanthe était considérée par le menuisier Georges Jacob comme ce qu'il pouvait faire de plus luxueux.
Des fauteuils, probablement exécutés en suite avec ce lit, ont été vendus par Christie's Monaco, le 21 juin 1998, lot 646.
Les fauteuils estampillés Georges Jacob portaient l'étiquette manuscrite du menuisier mentionnant chambre à coucher.
Des montants quasiment identiques ornés de chapiteaux ioniques se retrouvent sur le lit commandé en 1782 par le duc des Deux Ponts (Residenz Museum, Munich).
Il faut comparer ce lit avec celui conservé au Musée Cognacq-Jay. Ayant appartenu à Cambacérès, ce lit avait été acheté par le Garde Meuble Royal au comte de Vaudreuil en 1788. Commandé aux environs de 1782-1785 par le favori de la reine, il n'avait pas été jugé indigne par l'administration royale d'être installé dans la chambre de Madame Adélaïde à Versailles.
Ce lit se rapproche par son décor d'une table, conservée au musée du Louvre, et dont le dessin est attribué à Bélanger ou son beau-frère Jean-Démosthène Dugourc (+ 1825) qui fut nommé Dessinateur du Garde-Meuble.
La ceinture sculptée à trois ornements c'est-à-dire laurier, perles et feuilles d'acanthe était considérée par le menuisier Georges Jacob comme ce qu'il pouvait faire de plus luxueux.
Des fauteuils, probablement exécutés en suite avec ce lit, ont été vendus par Christie's Monaco, le 21 juin 1998, lot 646.
Les fauteuils estampillés Georges Jacob portaient l'étiquette manuscrite du menuisier mentionnant chambre à coucher.
Des montants quasiment identiques ornés de chapiteaux ioniques se retrouvent sur le lit commandé en 1782 par le duc des Deux Ponts (Residenz Museum, Munich).
Il faut comparer ce lit avec celui conservé au Musée Cognacq-Jay. Ayant appartenu à Cambacérès, ce lit avait été acheté par le Garde Meuble Royal au comte de Vaudreuil en 1788. Commandé aux environs de 1782-1785 par le favori de la reine, il n'avait pas été jugé indigne par l'administration royale d'être installé dans la chambre de Madame Adélaïde à Versailles.