FIGURE ALLEGORIQUE EN TERRE CUITE REPRESENTANT UNE BACCHANTE
FIGURE ALLEGORIQUE EN TERRE CUITE REPRESENTANT UNE BACCHANTE

ATTRIBUE A JOSEPH-CHARLES MARIN (1759-1825), FRANCE, 1781

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FIGURE ALLEGORIQUE EN TERRE CUITE REPRESENTANT UNE BACCHANTE
ATTRIBUE A JOSEPH-CHARLES MARIN (1759-1825), FRANCE, 1781
Se tenant en contrapposte, une coupe dans sa main gauche et une grappe de raisins dans sa main droite vêtu d'une peau de bête; reposant sur une base circulaire entièrement moulée et sculptée avec un support en tronc d'arbre; daté 1781; le revers portant une étiquette en papier Mme PORGES/PERSONNEL
Hauteur: 28 cm. (11 in.)
Provenance
Ancienne collection Porgès, puis par descendance au propriétaire actuel.

Literature
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Joseph-Charles Marin (1759-1834), Galerie Patrice Bellanger exhibition catalogue March 1992.
Paris, Musée du Louvre, Clodion (1738-1814), 17 Mar.- 29 Jun. 1992, A. Poulet and G. Scherf, eds., nos. 52-54, pp. 252-264.
Further details
A TERRACOTTA ALLEGORICAL FIGURE REPRESENTING A BACCHANTE, ATTRIBUTED TO JOSEPH-CHARLES MARIN (1759-1825),FRANCE, 1781

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Camille Rousselle
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Lot Essay

Joseph-Charles Marin fut un des élèves le plus talentueux de Clodion et excella dans la manière et la technique acquis auprès de son maître. Il a participé au concours entre 1782 et 1787 et à fait ses débuts au salon en 1791 à Paris. Il remporta le Grand Prix de Rome de Sculpture en 1801 avec le bas-relief Caîus Gracchus quittant sa femme Licinia.
Célèbre pour ses terres cuites de petit format représentant notamment des faunes et bacchantes, l'oeuvre de Marin incarne parfaitement le goût français de la deuxième moitié du XVIIIème siècle.
La sculpture ici présente est datée de 1781, année durant laquelle Marin est réinscrit en tant qu'élève de l'Académie. Bien qu'elle ne soit pas signée, la qualité, la finesse du traitement nous permettent d'attribuer cette sculpture à Marin. Elle est remarquable tant par l'attention portée aux détails, le traitement de la chevelure et de la peau de bête que par la qualité du modèle. Enfin, le charme du portrait réside dans la finesse extrême du visage, ses fines lèvres légèrement entrouvertes et son regard pudique qui illustrent magnifiquement l'attention minutieuse que Marin porte au détail.

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