Lot Essay
Ces figures remarquablement exécutées illustrent une période transitoire dans la production des émaux à Limoges au début du XIIIe siècle. On peut les rapporter à une notice sur un relief figurant le Christ en Majesté inclus dans l'importante exposition d'émaux de Limoges qui s'est tenue au Metropolitan Museum et au Musée du Louvre en 1995-1996 (Enamels of Limoges, loc. cit.). Dans cette notice, Elisabeth Taburet-Delahaye évoque l'évolution vers une forme plus sculpturale des figures en cuivre repoussé ornant les autels et les reliquaires. Ceci était rendu possible par la nature malléable du cuivre et le choix de restreindre la décoration par des émaux à la seule plaque à l'arrière plan.
Les présentes figures d'évangélistes figuraient anciennement dans la très célèbre collection Spitzer et la figure de Saint Luc était gravée dans le catalogue (Palustre et Molinier, op. cit., p. 111, n. 42). Ils font apparaître un naturalisme dont sont exempts les reliefs crées antérieurement dans les ateliers de Limoges ; ainsi, le drapé élaboré accentue et souligne ici la forme des corps, contribuant à souligner le côté tri-dimensionnel de l'objet. Ces figures, qui appartenaient probablement à l'origine à un ensemble de quatre, ont du faire partie d'une très importante commande, étant donné l'originalité de leur composition et le soin remarquable donné à leur finition. Les inscriptions en latin accompagnant chaque saint, bien que provenant de sources non identifiées, rendent encore plus claire l'identification de chaque évangéliste en soulignant leurs attributs, le lion et le taureau.
Les présentes figures d'évangélistes figuraient anciennement dans la très célèbre collection Spitzer et la figure de Saint Luc était gravée dans le catalogue (Palustre et Molinier, op. cit., p. 111, n. 42). Ils font apparaître un naturalisme dont sont exempts les reliefs crées antérieurement dans les ateliers de Limoges ; ainsi, le drapé élaboré accentue et souligne ici la forme des corps, contribuant à souligner le côté tri-dimensionnel de l'objet. Ces figures, qui appartenaient probablement à l'origine à un ensemble de quatre, ont du faire partie d'une très importante commande, étant donné l'originalité de leur composition et le soin remarquable donné à leur finition. Les inscriptions en latin accompagnant chaque saint, bien que provenant de sources non identifiées, rendent encore plus claire l'identification de chaque évangéliste en soulignant leurs attributs, le lion et le taureau.