拍品專文
Ce portrait de Frédéric Chopin capture l'essence même du compositeur romantique qu’il était. Il s’agit d’un des deux portraits du musicien appartenant à la collection Cortot. Notre tableau a été jugé fidèle à l’image que l’on se fait de l’artiste puisqu’il figure en couverture du catalogue de l’exposition Frédéric Chopin. La Note Bleue au musée de la Vie romantique en 2010.
Sans cesse en exil, Chopin puisait son inspiration dans des lieux calmes et reculés, à Majorque et à Nohant, où il entretenait une liaison avec l'écrivaine George Sand. Dans notre portrait, il adopte une attitude noble et élégante qui se détache sur fond de paysage montagneux et impose une forme de respect. Liszt disait d’ailleurs à son sujet que « ses manières » étaient « marquées de tant d’aristocratie qu’involontairement on le traitait en prince » (F. Lizst, Chopin, Avant-propos d’Alfred Cortot, Paris, 1941, p. 201). [voir Frédéric Chopin, La Note Bleue, op.cit., p. 113]
Une certaine mélancolie et impression de douceur se dégagent de la composition. Ce juste équilibre entre la personnalité complexe de Chopin et les coups de pinceau de Louis Gallait nous rappelle les mots du pianiste Antoine Marmontel : « Si nous cherchons un point de comparaison entre les effets de sonorités de Chopin et certains procédés de peinture, nous dirons que ce grand virtuose modulait les sons comme les peintres habiles traitent la lumière et l’air ambiant. » (A. Marmontel cité par J.-J. Eigeldinger, Chopin vu par ses élèves, Paris, 2006 p. 347). [voir Frédéric Chopin. La Note Bleue, op. cit., p.18-19]
Sans cesse en exil, Chopin puisait son inspiration dans des lieux calmes et reculés, à Majorque et à Nohant, où il entretenait une liaison avec l'écrivaine George Sand. Dans notre portrait, il adopte une attitude noble et élégante qui se détache sur fond de paysage montagneux et impose une forme de respect. Liszt disait d’ailleurs à son sujet que « ses manières » étaient « marquées de tant d’aristocratie qu’involontairement on le traitait en prince » (F. Lizst, Chopin, Avant-propos d’Alfred Cortot, Paris, 1941, p. 201). [voir Frédéric Chopin, La Note Bleue, op.cit., p. 113]
Une certaine mélancolie et impression de douceur se dégagent de la composition. Ce juste équilibre entre la personnalité complexe de Chopin et les coups de pinceau de Louis Gallait nous rappelle les mots du pianiste Antoine Marmontel : « Si nous cherchons un point de comparaison entre les effets de sonorités de Chopin et certains procédés de peinture, nous dirons que ce grand virtuose modulait les sons comme les peintres habiles traitent la lumière et l’air ambiant. » (A. Marmontel cité par J.-J. Eigeldinger, Chopin vu par ses élèves, Paris, 2006 p. 347). [voir Frédéric Chopin. La Note Bleue, op. cit., p.18-19]