Lot Essay
Né en 1743 ou 1744, Mosnier fut d'abord miniaturiste. Il ne fut reçu à l'Académie qu'en 1788 avec les portraits du sculpteur Bridan et du peintre Jean-françois Lagrenée. Il exposa les deux oeuvres au Salon de 1789, accompagnées de nombreux autres portraits, dont plus d'une quinzaine anonymes. Sous le numéro 129 est mentionnée une paire de portraits ovales : il est possible que l'un d'entre eux soit notre tableau. Les critiques du Salon furent dans l'ensemble favorables : "partout son effet est grand, son coloris vigoureux, sa touche ferme; on dit qu'il joint à tant de mérite celui de saisir la ressemblance parfaite: puisque la nature le dirige si bien, qu'il continue à la consulter et que la france ait aussi son Wandick." (Vérites agréables ou Le Salon vu en Beau, par l'auteur du Coup de Patte, Paris, 1789, fonds Deloynes).
Le chassis porte une inscription moderne "d'Aubigny". Il est possible que le modèle représenté soit Alain d'Aubigny, qui, en 1789, publia "Les députés du Bourbonnais aux Etats-Généraux. Leurs familles", ce qui expliquerait pourquoi le modèle tient un livre.
Comme Danloux, Mosnier s'exila en Angleterre lors de la révolution, et, dès 1791, exposa avec succès de nombreux portraits à la Royal Academy. De 1796 à 1801 il séjourna à Hambourg puis finit sa vie, couvert d'honneurs, à saint Petersbourg.
Le chassis porte une inscription moderne "d'Aubigny". Il est possible que le modèle représenté soit Alain d'Aubigny, qui, en 1789, publia "Les députés du Bourbonnais aux Etats-Généraux. Leurs familles", ce qui expliquerait pourquoi le modèle tient un livre.
Comme Danloux, Mosnier s'exila en Angleterre lors de la révolution, et, dès 1791, exposa avec succès de nombreux portraits à la Royal Academy. De 1796 à 1801 il séjourna à Hambourg puis finit sa vie, couvert d'honneurs, à saint Petersbourg.