Lot Essay
Dans son étude complète sur les ivoires hungaan, Valluet (in Felix, 2012)) précise qu’il « n’existe malheureusement que des informations très fragmentaires quant à leur signification et leurs lieux de collecte ». En 1905, Frobenius arrive dans la région Kwango-Kwilu et observe ces pendentifs en ivoire appelés kitekki, pendus autour du cou des femmes, notamment un exemplaire comparable à celui de la collection Schwob (op.cit., ill.13) et mentionne qu’il a été collecté dans un village M’bala mais qu’il a bien été réalisé par un artiste Hungaan. Il ajoute que ces sculptures en ivoire, autrefois hautement considérées, se faisaient de plus en plus rares et n’étaient plus considérées que comme des bijoux.
D’après Valluet, deux types de figurines en ivoire coexistent : les personnages agenouillés de profil et les plaques représentant des personnages de face. L’ivoire de la collection Schwob se rattache au premier groupe et peut être plus particulièrement rapproché des pendentifs suivants (op.cit., p.177): cats.12 (Musée Royal d’Afrique Central de Tervuren – MRAC), 13 (MRAC), 15 (National Museum of African Art, Washington), et 16 (collecté en 1905).
D’après Valluet, deux types de figurines en ivoire coexistent : les personnages agenouillés de profil et les plaques représentant des personnages de face. L’ivoire de la collection Schwob se rattache au premier groupe et peut être plus particulièrement rapproché des pendentifs suivants (op.cit., p.177): cats.12 (Musée Royal d’Afrique Central de Tervuren – MRAC), 13 (MRAC), 15 (National Museum of African Art, Washington), et 16 (collecté en 1905).