拍品专文
Plusieurs versions en plâtre et en terre cuite représentant la même composition sont mentionnées dans l'inventaire réalisé à la mort de l'artiste; une version en terre cuite, illustrée par A. Poulet (Clodion, op. cit., p. 198, fig. 113), se trouve dans une collection privée à New York. Une version en marbre signée CLODION. F et datée aux alentours de 1765-1770 a été vendue par Sotheby's New York, le 29 janvier 2009, lot 363.
Poulet observe (Clodion, op.cit., pp. 20-21, fig. 4) que le relief représentant La Marchande d'Amours est tiré d'une peinture murale découverte à Gragnano en 1759 dont la gravure a été publiée en 1762 et illustrée dans Le Pitture antiche d'Ercolano. Clodion expose un bas-relief représentant ce thème au Salon à Paris en 1773.
La formation artistique de Clodion débute dans l'atelier de son oncle Lambert-Sigisbert Adam et se poursuit à l'Académie de France où son oncle était également professeur. Il est envoyé à Rome par l'Académie afin de continuer ses études. C'est à partir de son premier séjour italien (1762-1771) que Clodion commence à recevoir un nombre important de commandes de bas-reliefs, petits bustes aux sujets féminins délicats et juvéniles destinés à orner les cabinets de collectionneurs de l'époque. Il compte parmi ses fidèles clients des figures d'état comme Catherine II de Russie et Louis XVI, qui le nomme Sculpteur du Roi en 1778.
Le bas-relief en marbre ici présent bien que non signé et analogue au bas-relief en marbre récemment vendu, tant au niveau des dimensions que de la précision des détails des personnages, a probablement été réalisé dans l'atelier de Clodion.
Poulet observe (Clodion, op.cit., pp. 20-21, fig. 4) que le relief représentant La Marchande d'Amours est tiré d'une peinture murale découverte à Gragnano en 1759 dont la gravure a été publiée en 1762 et illustrée dans Le Pitture antiche d'Ercolano. Clodion expose un bas-relief représentant ce thème au Salon à Paris en 1773.
La formation artistique de Clodion débute dans l'atelier de son oncle Lambert-Sigisbert Adam et se poursuit à l'Académie de France où son oncle était également professeur. Il est envoyé à Rome par l'Académie afin de continuer ses études. C'est à partir de son premier séjour italien (1762-1771) que Clodion commence à recevoir un nombre important de commandes de bas-reliefs, petits bustes aux sujets féminins délicats et juvéniles destinés à orner les cabinets de collectionneurs de l'époque. Il compte parmi ses fidèles clients des figures d'état comme Catherine II de Russie et Louis XVI, qui le nomme Sculpteur du Roi en 1778.
Le bas-relief en marbre ici présent bien que non signé et analogue au bas-relief en marbre récemment vendu, tant au niveau des dimensions que de la précision des détails des personnages, a probablement été réalisé dans l'atelier de Clodion.