拍品专文
Au tournant de la seconde moitié des années 1960, César qui explore la technique du fer soudé depuis de nombreuses années trouve un nouvel élan pour sa sculpture à travers la fonte en bronze de ses créations. En effet, l’artiste y trouve un nouveau souffle, une nouvelle matière à explorer qui vient saisir le modèle original en fer mais à laquelle l’artiste apporte un soin quasi paternel, suivant la réalisation des fontes dans le détail et apportant souvent des corrections directement sur le bronze, en ajoutant ou en enlevant certains éléments.
Fanny Fanny, réalisée en 1991-1992, appartient à ces œuvres initialement conçues en fer soudé. En assemblant divers éléments métalliques, César donne une seconde vie aux rebuts de la production industrielle. « Avec la soudure à l’arc, c’est simple, je peux souder une aiguille sur une enclume ! C’est tout ! Je n’ai rien inventé, c’est un langage du matériau. » explique-t-il. Cette passion pour le fer, pour un matériau à la fois pauvre mais qui structure la forme est née très tôt : « Cela remonte à l’atelier de l’Ecole des Beaux-Arts. On y fait des armatures en fils de fer avec de petits papillons pour mettre la terre dessus. […] Quand j’arrivais après les vacances, la terre que j’avais laissée sur l’armature se craquelait. Je faisais un document et après je cassais cette terre dure qu’on ne peut plus travailler. Le fil de fer de l’armature que j’avais faite était plus intéressant que la terre que je mettais dessus. ».
Issue de l’imagination fantasque de César, cette Fanny Fanny, poule post-industrielle sur roulettes, souligne à la fois la force du sculpteur et son univers où les gallinacés burlesques prennent les noms d’Anna, La Pacholette ou encore La Grande Rambaud comme autant de lointaines cousines. Se distinguant par des proportions très importantes, Fanny Fanny, du haut de ses deux mètres quarante, figure assurément parmi les œuvres les plus importantes de César, qui trouve dans la monumentalité à la hauteur de son tempérament de bâtisseur : « Je crois que tous les sculpteurs ont cette maladie. Ils veulent faire du monumental. Parce que, par tradition, un sculpteur, ça fait des monuments. C’est peut-être de l’orgueil… je ne sais pas. ».
Fanny Fanny, réalisée en 1991-1992, appartient à ces œuvres initialement conçues en fer soudé. En assemblant divers éléments métalliques, César donne une seconde vie aux rebuts de la production industrielle. « Avec la soudure à l’arc, c’est simple, je peux souder une aiguille sur une enclume ! C’est tout ! Je n’ai rien inventé, c’est un langage du matériau. » explique-t-il. Cette passion pour le fer, pour un matériau à la fois pauvre mais qui structure la forme est née très tôt : « Cela remonte à l’atelier de l’Ecole des Beaux-Arts. On y fait des armatures en fils de fer avec de petits papillons pour mettre la terre dessus. […] Quand j’arrivais après les vacances, la terre que j’avais laissée sur l’armature se craquelait. Je faisais un document et après je cassais cette terre dure qu’on ne peut plus travailler. Le fil de fer de l’armature que j’avais faite était plus intéressant que la terre que je mettais dessus. ».
Issue de l’imagination fantasque de César, cette Fanny Fanny, poule post-industrielle sur roulettes, souligne à la fois la force du sculpteur et son univers où les gallinacés burlesques prennent les noms d’Anna, La Pacholette ou encore La Grande Rambaud comme autant de lointaines cousines. Se distinguant par des proportions très importantes, Fanny Fanny, du haut de ses deux mètres quarante, figure assurément parmi les œuvres les plus importantes de César, qui trouve dans la monumentalité à la hauteur de son tempérament de bâtisseur : « Je crois que tous les sculpteurs ont cette maladie. Ils veulent faire du monumental. Parce que, par tradition, un sculpteur, ça fait des monuments. C’est peut-être de l’orgueil… je ne sais pas. ».