拍品专文
Cette exceptionnelle maternité est sculptée par un artiste Nsapo Nsapo. Vers 1887, ce groupe, d’origine Beneki-Songye, avait été chassé de la région Songye par des marchands d’esclaves arabes et leurs alliés. Ils ont été nommés Nsapo Nsapo en référence à leur chef qui les a conduits du nord-est au pays de Lulua alors qu'ils fuyaient les conflits plus à l'est. Libérés de leur contexte culturel d'origine, les artistes Nsapo Nsapo ont imaginé un nouveau style unique et distinctif sous l'influence évidente des Lulua et Chokwe qui les entourent. En 1962, Paul Timmermans écrivit un excellent article sur leur genèse (Les Sapo Sapo près de Luluabourg, Africa-Tervuren, VIII, 1962, p. 29-53).
Les premières statues documentées dans ce style sont arrivées en Belgique en octobre 1912 et ont été données au Musée royal de l'Afrique centrale à Tervuren. Elles ont été rassemblées par Emeri-Henri-Célestin Cambier, qui est arrivé à Luluabourg le 14 novembre 1889 et a fondé la mission Mikalaye la même année. Le Musée Aan de Stroom d’Anvers possède 4 statues Nsapo Nsapo (une maternité et trois statues masculines); toutes ont été achetées à Henri Pareyn en 1920. Marc Félix a regroupé les œuvres de cet artiste et lui a nommé «le maître des maternités assises». Cette statue, supérieure dans son exécution, est clairement celle d'un autre artiste, et l'une des meilleures du genre.
Selon Timmermans (op. cit., p. 37), ces maternités étaient appelées bwanga bwa cibola et remplissaient une triple fonction: provoquer la réincarnation dans l’utérus de la mère lorsqu'un enfant était mort-né, facilitez les naissances, et protéger l'enfant. Les Nsapo Nsapo ont très probablement assimilé cette tradition des Lulua, connu pour prévenir l'infertilité et la mortalité infantile et favoriser la réincarnation d'ancêtres. En réalité, les maternités étaient censées glorifier et célébrer la fertilité et la maternité. La main gauche tient un petit récipient qui aurait contenu du bishimba ou des substances magiques qui conféraient un pouvoir à la statue.
Cf. Voir Gillon, W., Collecting African Art, Londres, 1979, p. 37 et p. 133, fig. 165a pour une autre maternité Nsapo Nsapo avec u un enfant assis. Voir également Sotheby's, New York, 19 novembre 1999, lot 283 de l’ancienne collection Tishman, pour un exemple avec l'enfant couché sur les jambes de la mère.
Les premières statues documentées dans ce style sont arrivées en Belgique en octobre 1912 et ont été données au Musée royal de l'Afrique centrale à Tervuren. Elles ont été rassemblées par Emeri-Henri-Célestin Cambier, qui est arrivé à Luluabourg le 14 novembre 1889 et a fondé la mission Mikalaye la même année. Le Musée Aan de Stroom d’Anvers possède 4 statues Nsapo Nsapo (une maternité et trois statues masculines); toutes ont été achetées à Henri Pareyn en 1920. Marc Félix a regroupé les œuvres de cet artiste et lui a nommé «le maître des maternités assises». Cette statue, supérieure dans son exécution, est clairement celle d'un autre artiste, et l'une des meilleures du genre.
Selon Timmermans (op. cit., p. 37), ces maternités étaient appelées bwanga bwa cibola et remplissaient une triple fonction: provoquer la réincarnation dans l’utérus de la mère lorsqu'un enfant était mort-né, facilitez les naissances, et protéger l'enfant. Les Nsapo Nsapo ont très probablement assimilé cette tradition des Lulua, connu pour prévenir l'infertilité et la mortalité infantile et favoriser la réincarnation d'ancêtres. En réalité, les maternités étaient censées glorifier et célébrer la fertilité et la maternité. La main gauche tient un petit récipient qui aurait contenu du bishimba ou des substances magiques qui conféraient un pouvoir à la statue.
Cf. Voir Gillon, W., Collecting African Art, Londres, 1979, p. 37 et p. 133, fig. 165a pour une autre maternité Nsapo Nsapo avec u un enfant assis. Voir également Sotheby's, New York, 19 novembre 1999, lot 283 de l’ancienne collection Tishman, pour un exemple avec l'enfant couché sur les jambes de la mère.