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细节
MATISSE, Henri (1869-1954) – BAUDELAIRE, Charles (1821-1867). Les Fleurs du mal. Paris : La Bibliothèque Française, 1947.
Bel exemplaire sur Rives. Les mésaventures éditoriales du travail de Matisse sur Les Fleurs du mal sont bien connues. Contacté par un éditeur en 1938, l’artiste opte pour un cycle de portraits, à l’image de ceux qu’il avait réalisés pour Visages. Matisse confie ses dessins achevés à l’atelier d’Edmond Desjobert à l’été 1944. Laissés entre des pierres lithographiques humides pendant une nuit, les dessins souffrent de la chaleur et se distendent d’environ un centimètre. Matisse, furieux des épreuves qu’il reçoit, fait effacer les pierres. Heureusement habitué à documenter son travail par la photographie, il essaye tant bien que mal de reproduire les portraits d’après ces archives, mais n’y parvient pas. Louis Aragon convainc finalement l’artiste de présenter des photolithographies de ces dessins originaux accompagnés d’un court texte d’explication. Ces illustrations sont accompagnées, dans chaque exemplaire, d’une gravure originale, imprimée sur Chine, avec un fond teinté, pour mieux se marier avec les photolithographies. Bidwell, Graphic Passion: Matisse and the Book Arts, cat. 28 et 31.
In-4 (280 x 225 mm), broché. Un des 300 exemplaires sur papier de Rives, celui-ci le n°249, signé par l’artiste au justificatif. En frontispice, 1 eau-forte originale de Henri Matisse, tirée sur Chine et contrecollée, 33 photo-lithos originales et 69 dessins et ornements typographiques gravés sur bois par Théo Schmied. Sous couverture rempliée, spécialement dessinée par Henri Matisse. Chemise et étui de l’éditeur (quelques piqûres et pliures à la couverture, dos de la chemise et étui insolés).
Bel exemplaire sur Rives. Les mésaventures éditoriales du travail de Matisse sur Les Fleurs du mal sont bien connues. Contacté par un éditeur en 1938, l’artiste opte pour un cycle de portraits, à l’image de ceux qu’il avait réalisés pour Visages. Matisse confie ses dessins achevés à l’atelier d’Edmond Desjobert à l’été 1944. Laissés entre des pierres lithographiques humides pendant une nuit, les dessins souffrent de la chaleur et se distendent d’environ un centimètre. Matisse, furieux des épreuves qu’il reçoit, fait effacer les pierres. Heureusement habitué à documenter son travail par la photographie, il essaye tant bien que mal de reproduire les portraits d’après ces archives, mais n’y parvient pas. Louis Aragon convainc finalement l’artiste de présenter des photolithographies de ces dessins originaux accompagnés d’un court texte d’explication. Ces illustrations sont accompagnées, dans chaque exemplaire, d’une gravure originale, imprimée sur Chine, avec un fond teinté, pour mieux se marier avec les photolithographies. Bidwell, Graphic Passion: Matisse and the Book Arts, cat. 28 et 31.
In-4 (280 x 225 mm), broché. Un des 300 exemplaires sur papier de Rives, celui-ci le n°249, signé par l’artiste au justificatif. En frontispice, 1 eau-forte originale de Henri Matisse, tirée sur Chine et contrecollée, 33 photo-lithos originales et 69 dessins et ornements typographiques gravés sur bois par Théo Schmied. Sous couverture rempliée, spécialement dessinée par Henri Matisse. Chemise et étui de l’éditeur (quelques piqûres et pliures à la couverture, dos de la chemise et étui insolés).
荣誉呈献
Adrien Legendre