Hans Hartung (1904-1989)
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Hans Hartung (1904-1989)

T1950-49

细节
Hans Hartung (1904-1989)
T1950-49
signé et daté 'Hartung 50' (en bas à gauche)
huile sur toile
38 x 100 cm.
Peint en 1950.

signed and dated 'Hartung 50' (lower left)
oil on canvas
15 x 39 3/8 in.
Painted in 1950.
来源
The Lefevre Gallery, Londres
Galerie Louis Carré & Co., Paris
Galerie Benador, Genève
Galerie Marie-Louise Jeanneret - Art Moderne, Genève
Galerie Krugier et Cie, Genève
Collection Renault, Boulogne-Billancourt
出版
R. de Solier, 'Hans Hartung', in Cahiers d'art, Paris, juillet 1952 (illustré p. 89).
In Aujourd'hui, no. 31, Paris, 1961 (illustré).
P. Daix, Hartung, Paris, 1991, No. 250 (illustré n.p.).
A. Hindry, Renault and Art, A Modern Adventure, Paris, 1999 (illustré en couleurs p. 197).
A. Hindry et M. Renard, Renault, La collection d'art, de Doisneau à Dubuffet, une aventure pionnière, Paris, 2009 (illustré en couleurs p. 106).
展览
Bâle, Kunsthalle, Walter Bodmer, Hans Hartung, février-mars 1952, p. 17, No. 5.
Londres, The Lefevre Gallery, Paintings by Hans Hartung, janvier-février 1953, No. 6.
Genève, Musée de l'Athénée, De l'impressionnisme à l'école de Paris, juillet-septembre 1960, No. 31.
Bâle, Galerie d'Art Moderne, Synthèse, juin-septembre 1964, p. 3, No. 24 (illustré au catalogue d'exposition p. 23).
更多详情
Cette œuvre est enregistrée à la Fondation Hans Hartung et Anna-Eva Bergman sous le no. T1950-49 et figurera au catalogue raisonné de l'œuvre de Hans Hartung en cours de préparation par la Fondation.
拍场告示
Veuillez noter que Christie's demandera aux acheteurs non professionnels résidant dans l'Union Européenne (hors France) d'organiser le transport de ce lot.
Please note that Christie's will ask non-professional buyers residing in the European Union (outside France) to organize the transport of this lot.

Cette œuvre est signée et datée 'Hartung 50' en bas à gauche.
This work is signed and dated 'Hartung 50' to the lower left.

荣誉呈献

Paul Nyzam
Paul Nyzam Head of Department

拍品专文

Figure de proue de l’Abstraction lyrique, remarqué dès les années 1920 et n’ayant eu de cesse de réinventer sa pratique jusqu’à sa disparition en 1989, Hans Hartung est une figure majeure de l’abstraction européenne du XXe siècle. Pourtant, son abstraction est toujours maîtrisée et les mouvements à l’œuvre dans ses toiles sont le fruit d’une lente et précise maturation. En effet, sur les conseils de son ami Jean Hélion, Hartung réalise au préalable ses compositions sur papier et les transcrit ensuite systématiquement sur toile à l’aide d’une mise au carreau. Ainsi, si le premier jet initial est parfaitement spontané, c’est un travail minutieux d’élaboration et de report qui donne naissance aux toiles dont Composition donne à voir un exemple emblématique.

Réalisée en 1950, l’œuvre est représentative de ce moment décisif où Hartung connaît enfin sa première reconnaissance, tant critique que publique. Contrairement à la très jeune génération montante (Pierre Soulages ou Georges Mathieu), Hartung possède plus de quinze années d’expérience et de recherche plastique déjà très aboutie. Néanmoins, la Seconde Guerre mondiale a brutalement mis un coup d’arrêt à sa trajectoire de peintre tandis que, immigré allemand installé en France, il choisit de s’engager dans la Légion Etrangère. S’ensuit alors une période difficile où Hartung combat puis trouve refuge chez les Gonzàlez : Julio - le père - immense sculpteur qui lui ouvre son atelier et qu’il admire et Roberta – sa fille – artiste également et qu’il épouse en 1939.  S’il a pu continuer à travailler à sa peinture, l’armistice permet à Hartung de retrouver une pleine liberté de création. Rapidement, il peut à nouveau peindre sur toile et son œuvre évolue. Ses lignes noires tracées avec vigueur se superposent sur des fonds plus clair où il expérimente des juxtapositions de tonalités. Composition reflète parfaitement la recherche d’équilibre qu’Hartung entreprend entre la vivacité de la ligne des tons plus lumineux qui semblent surgir des profondeurs de la toile. Surtout, elle rappelle la forte impression laissée par la découverte en 1926 des artistes français modernes tels que Léger, Braque, Picasso ou encore Matisse, exposés à Dresde et qui provoque chez lui une prise de conscience : « Plus une peinture était pure, dans son concept, plus elle était forte. Tout paraissait être sacrifié à la pureté de la ligne, des formes et des couleurs. Tout ce que j’avais appris me parut soudain dérisoire ».

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