拍品专文
La Danse de noces, décrite par le grand spécialiste Georges Marlier (1898-1968) comme l'un des sujets les plus populaires de la peinture flamande du début du XVIIe siècle, fait partie d'un cycle peint par Pieter Brueghel le Jeune (1564-1637⁄1638) représentant différents épisodes d'une journée de mariage. L'ensemble est généralement considéré comme l’apothéose de l'œuvre de l'artiste. Sa popularité peut se comprendre par le fait que scène de genre et paysage se mêlent aux représentations breughéliennes imprégnées du pathos et de la paillardise de la vie quotidienne dans les Flandres du XVIIe siècle. Comme beaucoup d'œuvres de Pieter Brueghel le Jeune, celles-ci s'inscrivent dans une tradition largement établie par son père, Pieter Bruegel l'Ancien (vers 1525⁄1530-1569), notamment dans le célèbre Repas de noce du Kunsthistorisches Museum de Vienne (no. inv. 1027).
La présente composition est justement à mettre en relation avec un dessin ou une peinture de Pieter Bruegel l'Ancien, non identifié, connu par une gravure de Pieter van der Heyden (1530-1572) publiée par Hieronymus Cock (1518-1570). Il convient de préciser qu’une variante de cette même source, peinte par Jan Brueghel l'Ancien (1568-1625) est conservée au musée des beaux-arts de Bordeaux (no. inv. Bx E 103). Les premières compositions connues de Pieter Brueghel le Jeune sur ce sujet sont celles de la Walters Art Gallery à Baltimore (no. inv. 37.364) et des musées royaux des beaux-arts de Bruxelles (no. inv. 8725), toutes deux signées et datées de 1607. La présente œuvre semble avoir été exécutée dans l'atelier de Brueghel ; la main du maître est repérable dans certaines figures au premier plan. Il est intéressant de noter que ce tableau est l'une des plus grandes versions de cette composition emblématique.
Les œuvres de ce type de Pieter Brueghel le Jeune peuvent être divisées en deux groupes : celles qui sont peintes dans le même sens que la gravure de van der Heyden, et celles dont la composition est inversée. Notre tableau, ainsi que la majorité des versions autographes, appartient au second groupe. On pense qu'il provient directement de l'œuvre perdue du père plutôt que de la gravure : le paysage y est plus développé, et les foules de l'arrière-plan, très présentes dans la gravure, y sont moins nombreuses.
La présente composition est justement à mettre en relation avec un dessin ou une peinture de Pieter Bruegel l'Ancien, non identifié, connu par une gravure de Pieter van der Heyden (1530-1572) publiée par Hieronymus Cock (1518-1570). Il convient de préciser qu’une variante de cette même source, peinte par Jan Brueghel l'Ancien (1568-1625) est conservée au musée des beaux-arts de Bordeaux (no. inv. Bx E 103). Les premières compositions connues de Pieter Brueghel le Jeune sur ce sujet sont celles de la Walters Art Gallery à Baltimore (no. inv. 37.364) et des musées royaux des beaux-arts de Bruxelles (no. inv. 8725), toutes deux signées et datées de 1607. La présente œuvre semble avoir été exécutée dans l'atelier de Brueghel ; la main du maître est repérable dans certaines figures au premier plan. Il est intéressant de noter que ce tableau est l'une des plus grandes versions de cette composition emblématique.
Les œuvres de ce type de Pieter Brueghel le Jeune peuvent être divisées en deux groupes : celles qui sont peintes dans le même sens que la gravure de van der Heyden, et celles dont la composition est inversée. Notre tableau, ainsi que la majorité des versions autographes, appartient au second groupe. On pense qu'il provient directement de l'œuvre perdue du père plutôt que de la gravure : le paysage y est plus développé, et les foules de l'arrière-plan, très présentes dans la gravure, y sont moins nombreuses.