拍品专文
Parallèlement au motif répété de la femme énigmatique, Sibylle ou Sphinge, Diane ou Salomé, Fernand Khnopff s’adonne à l’activité de portraitiste mondain. En 1884, le succès au Salon des XX de Mademoiselle Van der Hecht (musée royaux des Beaux-Arts de Belgique, inv. 3980) lui vaut une première renommée dans le genre du portrait d’enfant, qui s’étend bientôt à toute la bonne société bruxelloise et européenne.
Le présent dessin s’inscrit dans une série de portraits de femme à la sanguine réalisés au cours des années 1889-1900. Comme le Portrait de la Comtesse d’Henri d’Oultremont (collection particulière, Delevoy, Croës, Ollinger-Zinque, op.cit., p. 320) ou celui de la Baronne Fernand van Bruggen (collection particulière, voir ibid., p. 325), le Portrait de Marie Verdussen joint à la technique de l’estompe une ligne à peine effleurée, traçant les contours du visage et les plis du vêtement. Ce jeu d’ombre et de lumière rappelle également les sanguines de Léonard de Vinci (1452-1519), modèle pour toute une génération de symbolistes, auquel Khnopff consacra un éloge, quinze ans après la réalisation de ces dessins, devant les membres de l’Académie Royale de Belgique (séance du 4 mars 1915).
Issue d’une dynastie d’imprimeurs-libraires de la région d’Anvers, Marie Verdussen est ici représentée coiffée d’un chignon haut et vêtue d’une robe à collet, toilette propre à la haute bourgeoisie de l’époque.
Le présent dessin s’inscrit dans une série de portraits de femme à la sanguine réalisés au cours des années 1889-1900. Comme le Portrait de la Comtesse d’Henri d’Oultremont (collection particulière, Delevoy, Croës, Ollinger-Zinque, op.cit., p. 320) ou celui de la Baronne Fernand van Bruggen (collection particulière, voir ibid., p. 325), le Portrait de Marie Verdussen joint à la technique de l’estompe une ligne à peine effleurée, traçant les contours du visage et les plis du vêtement. Ce jeu d’ombre et de lumière rappelle également les sanguines de Léonard de Vinci (1452-1519), modèle pour toute une génération de symbolistes, auquel Khnopff consacra un éloge, quinze ans après la réalisation de ces dessins, devant les membres de l’Académie Royale de Belgique (séance du 4 mars 1915).
Issue d’une dynastie d’imprimeurs-libraires de la région d’Anvers, Marie Verdussen est ici représentée coiffée d’un chignon haut et vêtue d’une robe à collet, toilette propre à la haute bourgeoisie de l’époque.