![ALEXANDRE II. Lettre autographe à Ekaterina Dolgoroukaya [N° 31], située et datée "S.[aint] P.[étersbourg]. Samedi 3/15 février 1868 à 10 1/2 h. du matin". 6 pages in-8 (204 x 126 mm). Encre brune. (Traces de pliures.)](https://www.christies.com/img/LotImages/2007/PAR/2007_PAR_05470_0199_000(020307).jpg?w=1)
細節
ALEXANDRE II. Lettre autographe à Ekaterina Dolgoroukaya [N° 31], située et datée "S.[aint] P.[étersbourg]. Samedi 3/15 février 1868 à 10 1/2 h. du matin". 6 pages in-8 (204 x 126 mm). Encre brune. (Traces de pliures.)
"JE NE PUIS PAS OUBLIER LES SONS QUE TU POUSSAIS ET TOUS LES MOUVEMENTS QUE TU FESAIS PENDANT NOS BINGERLES".
"M'étant couché hier plustôt et ayant très bien dormi je me sens tout-à-fait reposé aujourd'hui, mais par prudence je n'ai pas fait ma promenade matinale, car il y avait 20 ° [...]. Oui-je me sens aimé avec passion et râge et te le rends en plein [...]. Je vois aussi que nos rencontres d'hier ont produit sur nous le même effet et que ns ns sentons plus fous que jamais l'un de l'autre. Il ne me reste qu'à remercier Dieu pour tout le bonheur qu'Il ne cesse de me donner en toi, mon tout, et aussi de ne t'avoir pas rendu malade après ton imprudence impardonable, dont tu te sens coupable envers l'être dont tu es le bien. Oui-tu as raison de dire, que si je ne te connaissais pas à fond, ta conduite aurait pu me faire douter de toi, mais je crois t'avoir déjà prouvé, que malgré toute la peine que cela m'avait fait, je ne savais pas te garder de rancune [...]. Tu as raison de dire que Dieu a denouveau été bon pour nous dans cette occasion, de ne pas t'avoir rendu malade et Lui, qui voit notre adoration mutuelle, nous pardonnera, je l'espère, le péché que nous ne pouvons nous empêcher de comettre et sanctifiera un jour nos rapports co[m]me nous le désirons. Il sait que c'est l'unique but de notre vie [...].
"A 4h. après-midi. [...] Je sais que nous avons gardé la même impression de nos rencontres à la promenade et que ns ns sentions plus fous que jamais l'un de l'autre et avions la râge de faire bingerle; aussi j'espère que nous pourrons l'assouvir ce soir dans notre cher nid, où se concentre maintenant notre véritable vie. N'est-ce pas que tout le rèste palit, quant on le compare à la jouissance que nous savons nous donner mutuellement [...]. C'est moi seul qui ai le droit de te voir dans mon costume favorit. Hélas! pourquoi ne puis-je pas en jouir tous les soirs com[m]e nous l'aurions voulu, pour faire bingerle et nous endormir ensemble [...].
C'est que je t'aime avec passion et râge et suis heureux, heureux, heureux, de t'aimer et d'être aimé par l'Ange que Dieu m'a donné pour le bonheur de ma vie.
"A minuit. Je suis rentré de l'Opéra à 11 1/4 h. et ayant du lire des paperasses, ce n'est que maintenant que je puis reprendre mon occupation favorite. Laisse moi te remercier avant tout pour tout le bonheur et la jouissance inouie, que tu m'as fait éprouvé, pendant notre soirée. J'en suis encore tout imprégné et heureux que tu l'aies partagée avec l'être qui t'appartient corps et âme. Je ne puis pas oublier les sons que tu poussais et tous les mouvements que tu fesais pendant nos bingerles [...]. Oh! que j'aurais été heureux de pouvoir recommencer nos bingerles dans ce moment, malgré que je me sens fatigué de toi. Mais j'adore cette fatigue et les traces que j'en conserve le lendemain c'est grâce à nos bingerles que tu t'es rechauffée et même transpirée [...]. Nos bingerles sont pour nous le meilleur remède et nous donnent la santé, - c'est vraiment un fait incontestable [...]. Je ne suis arrivé à l'Opéra que pour le dernier acte et je m'y suis embêté à mort. Ma belle fille y était et je me suis établi derrière elle, où personne ne pouvait me voir et d'où je ne voyais aussi personne, ce que m'était bien indifférent, car je ne me soucie de personne si demain il n'y a pas plus de 15° j'espère que nous aurons le bonheur de nous rencontrer à l'endroit ordinaire à 2 1/4 h. et Lundi matin aussi peut-être et dans tous les cas le soir à 8 h. dans notre cher nid. Mbou na bcerda."
"JE NE PUIS PAS OUBLIER LES SONS QUE TU POUSSAIS ET TOUS LES MOUVEMENTS QUE TU FESAIS PENDANT NOS BINGERLES".
"M'étant couché hier plustôt et ayant très bien dormi je me sens tout-à-fait reposé aujourd'hui, mais par prudence je n'ai pas fait ma promenade matinale, car il y avait 20 ° [...]. Oui-je me sens aimé avec passion et râge et te le rends en plein [...]. Je vois aussi que nos rencontres d'hier ont produit sur nous le même effet et que ns ns sentons plus fous que jamais l'un de l'autre. Il ne me reste qu'à remercier Dieu pour tout le bonheur qu'Il ne cesse de me donner en toi, mon tout, et aussi de ne t'avoir pas rendu malade après ton imprudence impardonable, dont tu te sens coupable envers l'être dont tu es le bien. Oui-tu as raison de dire, que si je ne te connaissais pas à fond, ta conduite aurait pu me faire douter de toi, mais je crois t'avoir déjà prouvé, que malgré toute la peine que cela m'avait fait, je ne savais pas te garder de rancune [...]. Tu as raison de dire que Dieu a denouveau été bon pour nous dans cette occasion, de ne pas t'avoir rendu malade et Lui, qui voit notre adoration mutuelle, nous pardonnera, je l'espère, le péché que nous ne pouvons nous empêcher de comettre et sanctifiera un jour nos rapports co[m]me nous le désirons. Il sait que c'est l'unique but de notre vie [...].
"A 4h. après-midi. [...] Je sais que nous avons gardé la même impression de nos rencontres à la promenade et que ns ns sentions plus fous que jamais l'un de l'autre et avions la râge de faire bingerle; aussi j'espère que nous pourrons l'assouvir ce soir dans notre cher nid, où se concentre maintenant notre véritable vie. N'est-ce pas que tout le rèste palit, quant on le compare à la jouissance que nous savons nous donner mutuellement [...]. C'est moi seul qui ai le droit de te voir dans mon costume favorit. Hélas! pourquoi ne puis-je pas en jouir tous les soirs com[m]e nous l'aurions voulu, pour faire bingerle et nous endormir ensemble [...].
C'est que je t'aime avec passion et râge et suis heureux, heureux, heureux, de t'aimer et d'être aimé par l'Ange que Dieu m'a donné pour le bonheur de ma vie.
"A minuit. Je suis rentré de l'Opéra à 11 1/4 h. et ayant du lire des paperasses, ce n'est que maintenant que je puis reprendre mon occupation favorite. Laisse moi te remercier avant tout pour tout le bonheur et la jouissance inouie, que tu m'as fait éprouvé, pendant notre soirée. J'en suis encore tout imprégné et heureux que tu l'aies partagée avec l'être qui t'appartient corps et âme. Je ne puis pas oublier les sons que tu poussais et tous les mouvements que tu fesais pendant nos bingerles [...]. Oh! que j'aurais été heureux de pouvoir recommencer nos bingerles dans ce moment, malgré que je me sens fatigué de toi. Mais j'adore cette fatigue et les traces que j'en conserve le lendemain c'est grâce à nos bingerles que tu t'es rechauffée et même transpirée [...]. Nos bingerles sont pour nous le meilleur remède et nous donnent la santé, - c'est vraiment un fait incontestable [...]. Je ne suis arrivé à l'Opéra que pour le dernier acte et je m'y suis embêté à mort. Ma belle fille y était et je me suis établi derrière elle, où personne ne pouvait me voir et d'où je ne voyais aussi personne, ce que m'était bien indifférent, car je ne me soucie de personne si demain il n'y a pas plus de 15° j'espère que nous aurons le bonheur de nous rencontrer à l'endroit ordinaire à 2 1/4 h. et Lundi matin aussi peut-être et dans tous les cas le soir à 8 h. dans notre cher nid. Mbou na bcerda."
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