拍品專文
Ancienne collection Edouard d'Orjo de Marchovelette (1901-1985), administrateur territorial au Congo Belge de 1925 à 1952, il assista aux funérailles du roi Ilunda Kabale (Kabongo 1er) en 1948 et en fit un récit saisissant (Neyt, Musée Dapper, Luba, Paris 1993, p.139). Le sceptre, tenu par un chef luba, est visible sur une photographie d'époque provenant des archives familliales, reproduite ici, nous ne savons pas s'il s'agit du roi Kabongo 1er dont il était proche. Edouard d'Orjo de Marchovelette est aussi l'auteur de plusieurs études ethnographiques publiées en 1954: Etude sur l'organisation judiciaire indigne de la chefferie Kayamba, et La divination chez les Luba du Lubuke ou Katatola. Les objets de cette collection ont été exposés à Bruxelles en 1958, L'Art au Congo au palais du Heysel.
Erigé sur un piquet de fer, le sceptre au fût orné de clous de laiton et d'une bande de cuivre, est sculpté d'un losange et d'une palette, tous deux ornés de motifs géométriques et d'une statuette féminine en ronde-bosse, au sommet, et en haut-relief à la base. Les figurines sont scarifiées, les traits et les détails corporels sont fins et réalistes. Ornementation de perles de traite et d'un pagne en fibres tissées.
Selon Michèle Coquet (Arts de Cour en Afrique Noire, Adam Biro, Paris, 1996, p.113) la constance du thème féminin dans l'iconographie luba est la conséquence de l'organisation matrilinéaire de la société luba, les statuettes féminines représentant les fondatrices des dynasties.
Consulter dans Neyt, 1993, p.111 à 137, l'article consacré aux sceptres luba où sont reproduits plusieurs objets d'un style proche.
Erigé sur un piquet de fer, le sceptre au fût orné de clous de laiton et d'une bande de cuivre, est sculpté d'un losange et d'une palette, tous deux ornés de motifs géométriques et d'une statuette féminine en ronde-bosse, au sommet, et en haut-relief à la base. Les figurines sont scarifiées, les traits et les détails corporels sont fins et réalistes. Ornementation de perles de traite et d'un pagne en fibres tissées.
Selon Michèle Coquet (Arts de Cour en Afrique Noire, Adam Biro, Paris, 1996, p.113) la constance du thème féminin dans l'iconographie luba est la conséquence de l'organisation matrilinéaire de la société luba, les statuettes féminines représentant les fondatrices des dynasties.
Consulter dans Neyt, 1993, p.111 à 137, l'article consacré aux sceptres luba où sont reproduits plusieurs objets d'un style proche.