拍品專文
Originaires de Zurich, les frères sont représentés dans leur quotidien, appliqués à deux activités qui résident au centre des intérêts familiaux. Les fleurs placées au premier plan seront séchées entre les pages du livre tenu par l’un des frères, vraisemblablement Emil. La référence à la botanique renvoie au père, Leonhard Schulthess-Nüscheler (1775-1841), un biologiste amateur et peintre de fleurs. L’art est évoqué à travers les instruments apportés par Ludwig qui indiquent l’étape suivante du travail quand les plantes sont dessinées après le séchage. Le goût pour le dessin poursuivra les jumeaux jusqu’à l’âge adulte et deviendront artistes amateurs représentant notamment des monuments historiques.
Hans Oeri exécute le présent dessin lors de son retour définitif en Suisse vers 1819, après avoir suivi une partie de sa formation à Paris, où il intègre l’atelier de Jacques-Louis David et fréquente l’École des Beaux-Arts, et après un séjour en Russie. Installé à Zurich, l’artiste réalise plusieurs portraits dessinés de la haute bourgeoisie suisse, dont plusieurs portraits d’enfants. Un portrait d’enfant à la pierre noire, de technique similaire, est conservé au Kunstmuseum de Winterthur (V. von Fellenberg, Hans Jakob Oeri (1782-1868). Ein Schweizer Künstler in Paris, Moskau, Zürich, cat. exp., Zürich, Kunsthaus Zürich, 2016, pp. 50-60, n° 30, ill.). D’autres portraits de la société locale sont conservés dans la collection d’arts graphiques de la Kunsthaus de Zurich (inv. 1945/9, inv. 1945/11 et inv. 1945/12).
Hans Oeri exécute le présent dessin lors de son retour définitif en Suisse vers 1819, après avoir suivi une partie de sa formation à Paris, où il intègre l’atelier de Jacques-Louis David et fréquente l’École des Beaux-Arts, et après un séjour en Russie. Installé à Zurich, l’artiste réalise plusieurs portraits dessinés de la haute bourgeoisie suisse, dont plusieurs portraits d’enfants. Un portrait d’enfant à la pierre noire, de technique similaire, est conservé au Kunstmuseum de Winterthur (V. von Fellenberg, Hans Jakob Oeri (1782-1868). Ein Schweizer Künstler in Paris, Moskau, Zürich, cat. exp., Zürich, Kunsthaus Zürich, 2016, pp. 50-60, n° 30, ill.). D’autres portraits de la société locale sont conservés dans la collection d’arts graphiques de la Kunsthaus de Zurich (inv. 1945/9, inv. 1945/11 et inv. 1945/12).