拍品专文
Notre groupe est quasiment identique à celui exposé au Louvre. Les deux groupes ne portent pas de poinçon, ceux-ci devant se trouver sur les bases, manquantes aujourd'hui. Cependant, nous pouvons attribuer ces oeuvres à Andreas I Wickert de par leur ressemblance incontestable avec le groupe représentant également Nessus et Déjanire, mais cette fois sur base, actuellement conservé au palais des Armures à Moscou (H. Seling Die Kunst der Augsburger Goldschmiede 1529-1868, Munich, 1980, vol. 2, illustr. 484).
Andreas I Wickert, maître de 1629 à 1661, était un orfèvre de renom dont la production dénote un talent évident pour la plastique et la sculpture.
Jean de Bologne est l'une des principales figures du courant Maniériste très en vogue dans les années 1520 qui voulut rompre avec les canons traditionnels de la Renaissance. A cette fin, les artistes mirent en place des procédés plastiques innovants et choisirent de nouveaux thèmes, dont l'enlèvement de Déjanire, se prêtant mieux à ce nouveau style. Ce sujet permettra à Jean de Bologne de mettre en pratique ses talents de sculpteur maniériste en proposant une oeuvre en torsion où les corps tendus créent une impression de déséquilibre. L'oeuvre n'est donc plus à regarder uniquement de front mais en rotation pour en apprécier tous les aspects.
L'enlèvement de Déjanire est l'une des oeuvres les plus reconnues de Jean de Bologne et sera reproduite à plusieurs reprises non seulement dans les ateliers du sculpteur mais aussi dans celui des ses contemporains dont son pricipal assistant Antonio Susini. Deux exemplaires apparaissent à cette époque dans les collections allemandes, chez l'électeur de Saxe en 1587 et chez l'Empereur Rodolphe II à Prague, qui fourniront une source d'inspiration aux artistes allemands.
Andreas I Wickert, maître de 1629 à 1661, était un orfèvre de renom dont la production dénote un talent évident pour la plastique et la sculpture.
Jean de Bologne est l'une des principales figures du courant Maniériste très en vogue dans les années 1520 qui voulut rompre avec les canons traditionnels de la Renaissance. A cette fin, les artistes mirent en place des procédés plastiques innovants et choisirent de nouveaux thèmes, dont l'enlèvement de Déjanire, se prêtant mieux à ce nouveau style. Ce sujet permettra à Jean de Bologne de mettre en pratique ses talents de sculpteur maniériste en proposant une oeuvre en torsion où les corps tendus créent une impression de déséquilibre. L'oeuvre n'est donc plus à regarder uniquement de front mais en rotation pour en apprécier tous les aspects.
L'enlèvement de Déjanire est l'une des oeuvres les plus reconnues de Jean de Bologne et sera reproduite à plusieurs reprises non seulement dans les ateliers du sculpteur mais aussi dans celui des ses contemporains dont son pricipal assistant Antonio Susini. Deux exemplaires apparaissent à cette époque dans les collections allemandes, chez l'électeur de Saxe en 1587 et chez l'Empereur Rodolphe II à Prague, qui fourniront une source d'inspiration aux artistes allemands.