Auguste Borget (1809-1877)

Rue de Clive à Calcutta

Details
Auguste Borget (1809-1877)
Rue de Clive à Calcutta
signed and inscribed 'rue des Clives (Calcutta)/Aug.Borget.' (lower left)
pencil and watercolour with touches of white heightening
7¾ x 11½in. (19.7 x 29.3cm.)
Literature
A. Borget, Fragments d'un Voyage autour du Monde, Paris, 1850, illustrated.
Exhibited
Paris, Salon, 1843, no.128

Lot Essay

Borget arrived in Calcutta in January 1840. His voyage around the world had already taken him to South America where he worked with Rugendas in Chile, and to China where he met George Chinnery. 'A series of splendid drawings, the finest of his stay in the Far East, show his delight amid the landscapes and architecture of India. We no longer find the rapid little sketches of everyday life, which are typical of the artist's stay in China, but instead a number of large, detailed, and serene drawings of mosques and minarets, of river banks shaded by palms, banyan-trees and bamboo, graceful compositions of Hindu temples, intertwining vines, and sacred cows contemplating the Infinite. After having pushed his excursions as far as Benares, Borget came back to Calcutta where he fell ill.' (D. James, August Borget, Gazette des Beaux Arts, Paris, 1955, p.46).
Borget admired the English classical buildings in Calcutta but found the poor districts inhabited by the Indians far more interesting and picturesque.
'... J'allais chercher les pages de mon Album. A leur architecture prétendue grecque, je préférais les rues étroites et sinueuses de la vieille ville. Les costumes ou les haillons des indigènes soumis par une compagnie de marchands me semblaient plus pittoresques que le luxe étourdissant des vainqueurs, et leurs moeurs une étude plus intéressante que celles des Anglais qui sont invariablement les mêmes sur tous les points du globe où ils se sont établis. J'allais souvent, au lever du soleil, sur le bord du fleuve hérissé de mâts, à l'heure des ablutions, m'établir sur mon palanquin, tandis qu'un de mes porteurs soutenait un large parasol au-dessus de ma tête: ou bien je fouillais les recoins les plus obscurs des quartiers populeux, et je ne manquais jamais d'y découvrir quelque ruine pittoresque. Je rentrais par la rue de Clive parallèle au fleuve, et l'un des grands artères de la cité, qui conduisait presqu'en face de ma demeure. Que de fois j'ai dessiné ce vieux bazar, dont l'intérieur donnerait de la besogne à un artiste pendant plus de quinze jours. Combien de misères sont enfouies dans cet ancien palais qui bientôt peut-être n'existera plus...' (A. Borget, op.cit, p.1).
The present watercolour received a Gold Medal at the Salon de Peinture in Paris in 1843.
Clive Street, running from Dalhousie Square northwards, became the commercial heart of Calcutta.
We are grateful to Barbara Giordana for her help in preparing this catalogue entry.

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