Jules-Joseph-Augustin Laurens (1825-1901)

Details
Jules-Joseph-Augustin Laurens (1825-1901)

Van Lake and Fortress, Armenia

signed 'J. Laurens'; oil on canvas
33 x 49 3/8in. (83.8 x 125.4cm.)
Provenance
With Galerie Antinéa, Paris
Literature
L.-H. Labande, Jules Laurens, Paris, 1910, p. 263 'Charles Clément, dont le témoignage vient d'être rapporté, admira encore avec plus d'enthousiasme les tableaux d'Orient que Jules Laurens exposa au Salon de l'année 1875. Ils lui parurent "être au nombre des plus remarquables" que l'artiste eût exécutés jusqu'à ce jour. "L'un, écrivit-il, représente le Lac et la Forteresse de Vann en Arménie. Le site est des plus pittoresques et des plus saisissants. C'est d'une position élevée que l'on voit la forteresse avec sa tour carrée et son élégant minaret plantés et comme greffés sur les rochers à pic. Quelques personnages sont assis ou couchés sur la plate-forme que le spectateur domine. Le ciel est sombre et projette ses ombres violacées sur la rive du lac, dont les eaux plombées s'étendent jusque'aux montagnes du fond. Il y a dans cet ouvrage une hardiesse de parti pris [décidément Ch. Clément l'appréciait beaucoup!], que l'on rencontre rarement chez nos peintres. L'architecture, très originale, est exécutée de main de maître. Elle a une vérité et un relief vraiment extraordinaires, et l'ensemble du tableau est conduit avec un sentiment large du dessin, une vigueur et une hardiesse de pinceau qui en font une oeuvre hors ligne."'
Dictionnaire Général des Artistes de l'Ecole Français, London, 1979, p. 924
L. Thornton, The Orientalists Painter-Travellers, 1828-1908, Paris, 1983, p. 83 (illus. in colour). 'The striking composition and interesting contrasts of cool and warm colours give force to this unusual picture. Laurens was fascinated by the countries he visited and chose to paint what he saw, rather than deliberately selecting exotic subjects.'
To be published in Deutsches Archäologisches Institut, Berlin
Exhibited
Paris, Salon, 1875, no. 1254

Lot Essay

Laurens left France in 1846 for Malta, Smyrna, Constantinople, and Bursa as well as Bulgaria and Moldavia. In 1847 he undertook an arduous, year-long journey to Persia, through Trebizond, Erzeroum, Tabriz, to Teheran; a journey rarely undertaken by Westerners. Enduring unbelievable hardships, little food and drink, fever, and impassable routes, he continued sketching at each stop, with drawings of landscapes and people.

See also introductory note to this catalogue by L. Thornton.

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