Henri Manguin (1874-1949)
Henri Manguin (1874-1949)

Les oliviers à Cavalière

Details
Henri Manguin (1874-1949)
Les oliviers à Cavalière
signé et daté 'Manguin 1906' (en bas à droite)
huile sur toile
81.5 x 65.5 cm. (32¼ x 26 in.)
Peint en 1906
Provenance
Galerie Bernheim Jeune, Paris (no. 15833); acquis directement auprès de l'artiste (mars 1907).
Curt Hermann, acquis ci-dessus (mai 1907).
Galerie E. Druet, Paris (no. 9689).
Henri Manguin, Paris (vers 1935).
Lucile Manguin, Saint-Tropez (no. LMP198).
Galerie de Paris, Paris.
Acquis auprès de la galerie ci-dessus mentionnée, par la famille du propriétaire actuel, en 1976.
Literature
P. Cabanne, Henri Manguin, Neuchâtel, 1964, p. 162, no. 79 (illustré p. 110).
L. et C. Manguin, Henri Manguin, catalogue raisonné de l'oeuvre peint, Neuchâtel, 1980, no. 208 (illustré p. 105).
Exhibited
Munich, Francfort, Dresde, Karlsruhe, Stuttgart, Ausstellung Französischer Künstler, 1906-1907, no. 82.
Paris, Musée d'Art Moderne, 53e exposition, Société des Artistes Indépendants, 1942, no. 1969.
Berne, Kunsthalle, Les Fauves, avril-mai 1950, no. 70 (illustré).
Paris, Galerie Charpentier, Autour de 1900, 1950, no. 112.
Paris, Galerie Brame, Manguin, peintre du fauvisme, 1954, no. 25 (titré 'les Oliviers à Menton').
Albi, Musée Toulouse-Lautrec, Henri Manguin, peintures, aquarelles, dessins, avril-mai 1957, no. 26 (illustré planche VIII; titré 'Les chênes-lièges').
Paris, salons de couture Manguin, Henri Manguin : toiles fauves 1903-1907, 1958, no. 6 (titré 'la Pinède à Cavalière').
Paris, Galerie de Paris, Manguin : Peintures de Saint-Tropez, 1960, no. 19.
Aix-en-Provence, Galerie Lucien Blanc, Manguin, juillet-août 1961, no. 4 (titré 'les Oliviers à Menton').
Paris, Galerie de Paris, Manguin, tableaux fauves, 1962, no. 39 (illustré).
Neuchâtel, Musée des Beaux-Arts, Manguin, 1964, no. 51 (illustré).
Cagnes, Château-Musée, Manguin, 1965, no. 24 (illustré).
Nice, Palais de la Méditerranée, Henri Manguin, plus de cent cinquante oeuvres, janvier-mai 1969, no. 24 (illustré).
Düsseldorf, Städtische Kunsthalle, Henri Manguin, 1969, no. 34.
Berlin, Neuer Berliner Kunstverein, Henri Manguin, 1970, no. 36.
Tokyo, Kanazawa, Les Fauves, 1974, no. 32 (illustré).
Paris, Galerie de Paris, Centenaire Henri Manguin, 1973, no. 33.
Saint-Tropez, Chapelle de la Miséricorde, Henri Manguin, 1976, no. 7 (illustré).

Lot Essay

En 1894, Henri Manguin, alors âgé de 20 ans, entre à l'Ecole des Beaux-Arts dans l'atelier de Gustave Moreau. C'est auprès du Père Moreau, qui l'incite lui et ses camarades Marquet, Matisse, Camoin, Valtat, à suivre la leçon de Cézanne, que Manguin appréhende la couleur en tant qu'élément constitutif de la composition.
Très vite, sous l'influence du Maître, sa palette s'éclaircit et laisse la place à des tons de plus en plus flamboyants et lumineux. Toujours flanqué de ses amis des Beaux-Arts, Manguin participe au Salon d'Automne de 1905 et expose cinq toiles dans la fameuse cage aux fauves.
Ses recherches sur la couleur se poursuivent dans le midi de la France, sur les hauteurs de Saint-Tropez, où il s'installe à l'été 1905 avec sa femme et ses deux enfants. Contrairement à Matisse, avec lequel il correspond régulièrement, la couleur n'est pas dissociée du dessin mais s'épanouit dans une composition toujours structurée par le trait et la perspective.
La série des paysages de Cavalière, dont fait partie l'oeuvre ici présentée, illustre parfaitement l'accentuation de la gamme colorée, la simplification des formes et la rigueur de la composition, caractéristiques du fauvisme de Manguin vers 1906.

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