拍品專文
Cette oeuvre figurera au catalogue raisonné de l'oeuvre de Henri Edmond Cross, en préparation par Patrick Offenstadt.
Henri Edmond Cross effectue son premier voyage en Italie, et plus précisément à Venise, durant l'été 1903. Il y retrouve la luminosité, les couleurs et l'atmosphère du Sud de la France, qu'il a si bien évoqué dans ses oeuvres précédentes.
Les couleurs utilisées sont rayonnantes et chaleureuses. Elles illustrent l'intensité lumineuse de la ville, du soleil frappant les façades des palais et contrastent avec les couleurs plus froides du ciel et des nuages.
Maurice Denis, dans la préface au catalogue de l'exposition Cross de 1907 à la Galerie Bernheim, évoque le travail de son ami:
Le soleil n'est plus pour lui un phénomène d'éclairage qui décolore et qui blanchit tout, mais un foyer d'harmonie qui réchauffe les couleurs de la nature, autorise les gammes les plus montées et fournit un motif à toutes les fantaisies de la couleur (cité dans I. Compin, op.cit., p. 43).
La technique néo-impressionniste, que Cross maîtrise parfaitement depuis le Portrait de Mme Cross de 1891, connaît ici une évolution notable. Le point disparaît au profit d'une touche plus large et régulière, laissant à l'artiste davantage de liberté d'exécution et favorisant l'utilisation de la couleur.
La stylisation du motif, qui n'est autre qu'un prétexte à laisser exploser la couleur, confère à l'oeuvre un aspect décoratif, revendiqué par l'artiste lui-même.
Henri Edmond Cross effectue son premier voyage en Italie, et plus précisément à Venise, durant l'été 1903. Il y retrouve la luminosité, les couleurs et l'atmosphère du Sud de la France, qu'il a si bien évoqué dans ses oeuvres précédentes.
Les couleurs utilisées sont rayonnantes et chaleureuses. Elles illustrent l'intensité lumineuse de la ville, du soleil frappant les façades des palais et contrastent avec les couleurs plus froides du ciel et des nuages.
Maurice Denis, dans la préface au catalogue de l'exposition Cross de 1907 à la Galerie Bernheim, évoque le travail de son ami:
Le soleil n'est plus pour lui un phénomène d'éclairage qui décolore et qui blanchit tout, mais un foyer d'harmonie qui réchauffe les couleurs de la nature, autorise les gammes les plus montées et fournit un motif à toutes les fantaisies de la couleur (cité dans I. Compin, op.cit., p. 43).
La technique néo-impressionniste, que Cross maîtrise parfaitement depuis le Portrait de Mme Cross de 1891, connaît ici une évolution notable. Le point disparaît au profit d'une touche plus large et régulière, laissant à l'artiste davantage de liberté d'exécution et favorisant l'utilisation de la couleur.
La stylisation du motif, qui n'est autre qu'un prétexte à laisser exploser la couleur, confère à l'oeuvre un aspect décoratif, revendiqué par l'artiste lui-même.