La Prisonnière
Dactylographies corrigées
Comme nous l'avons déjà indiqué on connaît trois dactylographies de La Prisonnière aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de France. La première fut relativement corrigée par Marcel Proust. La deuxième n'est qu'un double composite, incomplet et non corrigé de la première (sauf pour les onze premiers feuillets, le f°35 et les quatre derniers qui ont été révisés par l'auteur). Enfin, la troisième, très partiellement corrigée par Proust, intègre une partie des corrections précédentes. Cette ultime dactylographie a également subi les révisions de Jacques Rivière et de Robert Proust; c'est à partir de cet état qu'ils tirèrent l'édition originale de 1923.
Marcel PROUST. [La Prisonnière], un feuillet dactylographié avec une paperole. S.l.n.d. [1922]. 1 page in-folio (309 x 209 mm), la paperole est constituée de 3 feuilles (410 x 175 mm). (Papier légèrement jauni, petites usures.)
Details
Marcel PROUST. [La Prisonnière], un feuillet dactylographié avec une paperole. S.l.n.d. [1922]. 1 page in-folio (309 x 209 mm), la paperole est constituée de 3 feuilles (410 x 175 mm). (Papier légèrement jauni, petites usures.)
Ce feuillet dactylographié (f°176) correspond à celui manquant dans la troisième dactylographie aujourd'hui à la Bibliothèque nationale (Nafr.16745 microfilm 627). Si le feuillet lui-même n'est pas corrigé par Marcel Proust, il comporte néanmoins l'une des rares paperoles que compte la troisième dactylographie. En effet la paperole est collée au bas du feuillet et une indication de report, - sans doute de la main des premiers rédacteurs de La Prisonnière - indique l'endroit où il faut "insérer le paquet manuscrit".
Récit d'une dispute avec Albertine que l'on retrouve dans la dernière édition de la Pléiade page 610, sans que l'intégration du texte manuscrit sur la paperole ait été conservée !? alors qu'elle figure effectivement dans l'édition originale (Tome I pp. 139-140).
PRéCIEUSES CORRECTIONS DE MARCEL PROUST à L'éCRITURE INCERTAINE, UNE DES DERNIèRES RELECTURES DE LA PRISONNIèRE.
Ce feuillet dactylographié (f°176) correspond à celui manquant dans la troisième dactylographie aujourd'hui à la Bibliothèque nationale (Nafr.16745 microfilm 627). Si le feuillet lui-même n'est pas corrigé par Marcel Proust, il comporte néanmoins l'une des rares paperoles que compte la troisième dactylographie. En effet la paperole est collée au bas du feuillet et une indication de report, - sans doute de la main des premiers rédacteurs de La Prisonnière - indique l'endroit où il faut "insérer le paquet manuscrit".
Récit d'une dispute avec Albertine que l'on retrouve dans la dernière édition de la Pléiade page 610, sans que l'intégration du texte manuscrit sur la paperole ait été conservée !? alors qu'elle figure effectivement dans l'édition originale (Tome I pp. 139-140).
PRéCIEUSES CORRECTIONS DE MARCEL PROUST à L'éCRITURE INCERTAINE, UNE DES DERNIèRES RELECTURES DE LA PRISONNIèRE.