CAFETIERE FILTRE EN VERMEIL
CAFETIERE FILTRE EN VERMEIL

PAR MARTIN-GUILLAUME BIENNAIS, PARIS, 1809-1819

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CAFETIERE FILTRE EN VERMEIL
PAR MARTIN-GUILLAUME BIENNAIS, PARIS, 1809-1819
La cafetière en forme d'urne reposant sur trois pieds-griffes, les attaches en sphinges aux ailes déployées couronnées d'une feuille d'acanthe, le bec verseur en tête d'oiseau, le corps appliqué d'une frise d'entrelacs fleuris, décoré de Grecques drapées portant des couronnes et des cornes d'abondance et soutenant des guirlandes de fleurs et feuilles centrées d'un cygne sur fond amati, les anses unies, les attaches rayonnantes, la bordure à feuilles de laurier et baies, le couvercle uni, la prise en bouton sur terrassse feuillagée, le réchaud uni avec manche en ébène, le filtre uni, le manche en ébène en enroulement, les attaches en fleurs, comprenant un poussoir et un filtre de plus grand diamètre, poinçon sur le bord du corps de la cafetière: titre et garantie; sur une anse de la cafetière: orfèvre; dans le couvercle: titre et orfèvre; sur le bord du couvercle: garantie; sous le poussoir, sous le réchaud et sur les bords des deux filtres: titre, garantie et orfèvre; toutes les pièces sont aussi poinçonnées du titre et de la garantie de 1819-1838
Hauteur de la cafetière: 30 cm. (11¾ in.); Hauteur du filtre: 11,5 cm. (4½ in.)
Poids brut: 2042 gr. (72.30 oz.) (6)
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A FRENCH EMPIRE SILVER-GILT FILTER COFFEE-POT, 1809-1819

Lot Essay

C'est en 1802 que le pharmacien rouennais François-Antoine Descroizilles inventa une cafetière faite de deux récipients superposés et séparés par un filtre. Notre cafetière obéit au même procédé: la partie supérieure intégrant un filtre reçoit la mouture et la partie inférieure reçoit le liquide après avoir traversé le café moulu et le filtre.
Notre cafetière est un modèle assez rare dans l'orfèvrerie de L'Empire, même si nous connaissons un dessin d'une cafetière-filtre aux armes de Napoléon du même orfèvre (voir dessin). Les motifs décoratifs reprennent le vocabulaire de Charles Percier, que Biennais utilisa tout au long de sa carrière. C'est ainsi que l'on retrouve les motifs d'attaches en sphinges sur des pièces du service de Maria Feodorovna. Quant à la frise de Grecques et de cygnes, on la retrouve sur une cloche aux armes du Prince Borghèse de la collection Audrey Love (Union des Arts Décoratifs)

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