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Details
PASTEUR, Louis (1822-1895). Lettre autographe signée "L. Pasteur",
située et datée "Paris, 10 avril 1882". Une page in-8 (206 x 135 mm), au recto seulement. Encre brune sur papier. (Traces de pliures.)
TRÈS INTÉRESSANTE LETTRE ADRESSÉE À UN VÉTÉRINAIRE, ALORS QUE PASTEUR VIENT DE METTRE AU POINT LE VACCIN CONTRE LA MALADIE DU CHARBON.
Deux ans auparavant, Pasteur découvre le principe du vaccin au moyen de cultures atténuées et parvient à vacciner des poules contre le choléra. Fort de cette expérience, il s'attaque à la maladie du charbon dont il trouve le vaccin en mai 1881. Il fait alors une brillante démonstration publique en inoculant à vingt-cinq moutons des bacilles atténués. Quelques jours après, il leur injecta une concentration forte du bacille normal. Il injecta également cette solution à vingt-cinq autres moutons qui n'avaient subi aucun traitement préalable. Enfin, il prit dix moutons auxquels il ne fit rien comme animaux témoins. Les moutons du premier groupe et les moutons témoins survécurent, tandis que ceux du deuxième groupe, devaient tous mourir.
Ainsi qu'en témoigne cette lettre, Pasteur renouvelle l'expérience.
"Vous aurez la complaisance de me dire si les deux moutons morts à Forfry, annoncés par votre dépêche, font partie des 3 moutons qui ont reçu le vaccin spécial ou des 45 qui ont reçu antérieurement le 1er vaccin. [..] Vous me ferez connaître le prix des moutons morts par les vaccins spéciaux employés le 7, le 8 et le 9". Il lui recommande enfin de ne pas oublier les dates de ses trois dernières inoculations et surtout de ne pas confondre les résultats.
DOCUMENT D'UN GRAND INTÉRÊT SCIENTIFIQUE.
située et datée "Paris, 10 avril 1882". Une page in-8 (206 x 135 mm), au recto seulement. Encre brune sur papier. (Traces de pliures.)
TRÈS INTÉRESSANTE LETTRE ADRESSÉE À UN VÉTÉRINAIRE, ALORS QUE PASTEUR VIENT DE METTRE AU POINT LE VACCIN CONTRE LA MALADIE DU CHARBON.
Deux ans auparavant, Pasteur découvre le principe du vaccin au moyen de cultures atténuées et parvient à vacciner des poules contre le choléra. Fort de cette expérience, il s'attaque à la maladie du charbon dont il trouve le vaccin en mai 1881. Il fait alors une brillante démonstration publique en inoculant à vingt-cinq moutons des bacilles atténués. Quelques jours après, il leur injecta une concentration forte du bacille normal. Il injecta également cette solution à vingt-cinq autres moutons qui n'avaient subi aucun traitement préalable. Enfin, il prit dix moutons auxquels il ne fit rien comme animaux témoins. Les moutons du premier groupe et les moutons témoins survécurent, tandis que ceux du deuxième groupe, devaient tous mourir.
Ainsi qu'en témoigne cette lettre, Pasteur renouvelle l'expérience.
"Vous aurez la complaisance de me dire si les deux moutons morts à Forfry, annoncés par votre dépêche, font partie des 3 moutons qui ont reçu le vaccin spécial ou des 45 qui ont reçu antérieurement le 1
DOCUMENT D'UN GRAND INTÉRÊT SCIENTIFIQUE.