TRAVAIL PROBABLEMENT RUSSE

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GUERIDON DE LA PREMIERE MOITIE DU XIXEME SIECLE
TRAVAIL PROBABLEMENT RUSSE
En bois sculpté, doré et peint en noir, le plateau plaqué de malachite de forme polylobée, reposant sur un fût à motif d'une sphinge ailée reposant sur une colonne cannelée terminée par une base tripartite, probablement dans sa conception originelle
Hauteur: 83,5 cm. (32 7/8 in.), Diamètre: 62,5 cm. (24 5/8 in.)

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A PARCELGILT AND BLACK PAINTED GUERIDON WITH A MALACHITE TOP, PROBABLY RUSSIAN, FIRST HALF 19TH CENTURY

Lot Essay

Si l'importance de la malachite dans les arts décoratifs russes est réputée, l'emploi de cette pierre en France au début du XIXe siècle est plus méconnu. Dès 1807, le tsar Alexandre Ier adresse à Napoléon des malachites issues des mines de Sibérie. Napoléon confie alors aux meilleurs ornemanistes et artisans le soin d'employer ces pierres. Parmi eux, Jacob-Desmalter exécute candélabres, tables et consoles (cf. M. Beurdeley, 'Jacob et son temps, Saint Rémy en l'Eau, 2002, p.115). La vogue des meubles et objets plaqués de malachite prend alors une importance croissante, à l'image du présent guéridon où la pierre de l'Oural est habilement mise en valeur par cette sphinge antiquisante.

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