Lot Essay
Fernand Allard l'Olivier part en 1928 pour le Congo Belge (actuelle République Démocratique du Congo), d'où il rapporte de nombreuses oeuvres, dont certaines furent présentées aux expositions coloniales d'Anvers en 1930 et de Paris en 1931, ainsi que dans l'exposition qui lui fut consacrée par Isy Brachot dans sa galerie bruxelloise en 1929.
Cette oeuvre met en scène un 'fou du chef'. Depuis l'époque antique dans les pays occidentaux, l'on connaît les bouffons, dits les "fous", qui avaient la fonction de divertir le souverain. C'est la même tradition qui est ici dépeinte, à Kanda-Kanda, dans la région de Lomani.
Une composition similaire, Le Fou du Chef (Kanda-Kanda), a été exposée par Isy Brachot dans son importante exposition consacrée à l'artiste dans sa galerie bruxelloise (voir le catalogue d'exposition Allard l'Olivier au Congo, Bruxelles, Galerie des Artistes Français, Isy Brachot, avril 1929, no. 1, illustré). Dans le numéro spécial du 15 novembre 1933 de La Revue Sincère (Bruxelles) consacré à la mémoire de l'artiste, Léo Lejeune parle de ce tableau qu'il a vu à cette exposition, manifestation qu'il a beaucoup admirée (p. 241).
Cette dernière composition a servi pour la réalisation d'une tapisserie (230 x 200 cm.), nouée aux ateliers Georges Chaudoir à Bruxelles en 1930 et conservée au Musée royal de l'Afrique centrale. La tapisserie a été exposée à Bruxelles (Galerie CGER, L'Orientalisme et l'Africanisme dans l'art belge, 19e et 20e siècles, 1984, no. 59, illustré) et est également illustrée dans l'ouvrage dirigé par Jacqueline Guisset (Le Congo et l'Art belge, 1880-1960, "Art déco, modernisme et expositions internationales", Tournai, 2003, p. 184).
Cette oeuvre met en scène un 'fou du chef'. Depuis l'époque antique dans les pays occidentaux, l'on connaît les bouffons, dits les "fous", qui avaient la fonction de divertir le souverain. C'est la même tradition qui est ici dépeinte, à Kanda-Kanda, dans la région de Lomani.
Une composition similaire, Le Fou du Chef (Kanda-Kanda), a été exposée par Isy Brachot dans son importante exposition consacrée à l'artiste dans sa galerie bruxelloise (voir le catalogue d'exposition Allard l'Olivier au Congo, Bruxelles, Galerie des Artistes Français, Isy Brachot, avril 1929, no. 1, illustré). Dans le numéro spécial du 15 novembre 1933 de La Revue Sincère (Bruxelles) consacré à la mémoire de l'artiste, Léo Lejeune parle de ce tableau qu'il a vu à cette exposition, manifestation qu'il a beaucoup admirée (p. 241).
Cette dernière composition a servi pour la réalisation d'une tapisserie (230 x 200 cm.), nouée aux ateliers Georges Chaudoir à Bruxelles en 1930 et conservée au Musée royal de l'Afrique centrale. La tapisserie a été exposée à Bruxelles (Galerie CGER, L'Orientalisme et l'Africanisme dans l'art belge, 19e et 20e siècles, 1984, no. 59, illustré) et est également illustrée dans l'ouvrage dirigé par Jacqueline Guisset (Le Congo et l'Art belge, 1880-1960, "Art déco, modernisme et expositions internationales", Tournai, 2003, p. 184).