Lot Essay
Le présent guéridon est, semble-t-il, une création unique dans l'oeuvre d'Adam Weisweiler. Les guéridons occupent d'ailleurs une place toute particulière dans sa production. Il a en particulier créé le fameux modèle dont les deux plateaux circulaires sont reliés par des doubles montants simulant le bambou, modèle qu'il a exécuté à de très nombreuses reprises et avec de nombreuses variantes. On retrouve dans le présent guéridon de nombreuses caractéristiques du travail de l'ébéniste d'origine allemande.
Ce guéridon est resté plusieurs décennies dans la collection Hammel dont il était une pièce maîtresse. André Hammel est un des grands antiquaires de la seconde moitié du XXème siècle. Le guéridon apparaît sur la photographie (reproduite ci-dessus) du grand salon de son appartement de l'Avenue Foch. Sur cette photographie, on distingue à l'arrière-plan une célèbre commode décorée de tôle laquée et estampillée de Lutz (qui a figuré dans la collection Roberto Polo et dans sa vente, Ader Tajan, Paris, 7 novembre 1991, lot 51).
Le guéridon fût prêté pour l'exposition du Musée des Arts Décoratifs de 1955-1956 célébrant les ébénistes et menuisiers du XVIIIème siècle. Mme André Hammel fût l'une des contributrices principales de l'exposition, prêtant une dizaine de meubles dont pas moins de trois oeuvres de Weisweiler (on trouvait aux côtés du présent guéridon un bonheur du jour en laque du Japon et une paire de tables à dessus de porphyre).
Ce guéridon est resté plusieurs décennies dans la collection Hammel dont il était une pièce maîtresse. André Hammel est un des grands antiquaires de la seconde moitié du XXème siècle. Le guéridon apparaît sur la photographie (reproduite ci-dessus) du grand salon de son appartement de l'Avenue Foch. Sur cette photographie, on distingue à l'arrière-plan une célèbre commode décorée de tôle laquée et estampillée de Lutz (qui a figuré dans la collection Roberto Polo et dans sa vente, Ader Tajan, Paris, 7 novembre 1991, lot 51).
Le guéridon fût prêté pour l'exposition du Musée des Arts Décoratifs de 1955-1956 célébrant les ébénistes et menuisiers du XVIIIème siècle. Mme André Hammel fût l'une des contributrices principales de l'exposition, prêtant une dizaine de meubles dont pas moins de trois oeuvres de Weisweiler (on trouvait aux côtés du présent guéridon un bonheur du jour en laque du Japon et une paire de tables à dessus de porphyre).